Rechercher
Rechercher

Monde - Coronavirus

15 milliards de dollars : le trou immédiat pour acheter des vaccins pour les pays pauvres, selon l’ONU

15 milliards de dollars : le trou immédiat pour acheter des vaccins pour les pays pauvres, selon l’ONU

Même en pleine nature, cette famille colombienne met des masques protecteurs contre le coronavirus, en traversant un passage illégal à la frontière près du pont Simon Bolivar, le 28 septembre, 2020. Juan Pablo Bayona/Reuters

Le secrétaire général de l’ONU a demandé hier aux pays riches, lors d’un sommet virtuel, une « injection immédiate » de 15 milliards de dollars pour financer l’achat et la distribution de futurs vaccins contre le Covid-19 dans les pays les plus démunis.

Un dispositif de coopération internationale a été mis en place sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour s’assurer que les pays développés ne monopoliseraient pas les traitements, les tests et les futurs vaccins contre le coronavirus. Mais ce dispositif, ACT-Accelerator, n’a reçu que 3 des 38 milliards de dollars nécessaires pour financer deux milliards de doses de vaccins, 245 millions de traitements et 500 millions de tests d’ici à la fin 2021.

Par comparaison, les États-Unis et l’Union européenne ont déjà

précommandé à eux deux plus de deux milliards de doses de vaccins auprès de multiples fabricants, et ils seront parmi les premiers livrés, à partir de cette année pour les Américains, quels que soient les résultats des essais cliniques en cours. Selon Bill Gates, au même sommet, les pays à revenus faibles ou moyens, qui représentent la moitié de la population mondiale, ne pourront à ce stade vacciner que 14 % de leur population.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné l’urgence de ne « pas perdre la fenêtre d’opportunité », en répétant que tout vaccin devrait être « un bien public mondial ».

La pandémie a fait au niveau mondial au moins 1 012 093 morts depuis fin décembre, selon un bilan établi à partir de sources officielles hier. Les États-Unis sont le pays le plus touché avec 206 005 décès. Suivent le Brésil avec 142 921 morts, l’Inde avec 97 497 morts, le Mexique avec 77 163 morts et le Royaume-Uni avec 42 072 morts.

La Belgique, l’un des pays européens les plus endeuillés par la pandémie de coronavirus, a franchi hier la barre des 10 000 morts, le jour même où les autorités présentaient leur application mobile de traçage des contacts. Ce pays d’environ 11,5 millions d’habitants à la forte densité de population recensait 10 001 décès, soit 14 de plus sur les dernières vingt-quatre heures, et 117 115 cas positifs au total, contre 115 353 la veille, selon l’institut de santé publique Sciensano. Pour compléter le système en place de suivi des contacts via des centres d’appels téléphoniques, les autorités sanitaires ont lancé officiellement hier une application mobile baptisée « Coronalert », en invitant les Belges à la télécharger massivement sur leur smartphone.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé hier « recommander vivement » le port du masque dans les espaces publics intérieurs pour l’ensemble des Pays-Bas, où un tel avis n’avait encore jamais été exprimé.

Le Parlement israélien a approuvé une loi permettant de restreindre les manifestations lors du reconfinement, une mesure dénoncée par ses détracteurs comme visant à museler le mouvement de contestation contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette loi est la dernière mesure de durcissement des restrictions adoptées par Israël pour lutter contre la propagation du virus.

L’Irlande du Nord a ordonné aux bars et restaurants de fermer à 23h à partir de mercredi, dans la foulée de mesures similaires controversées dans le reste du Royaume-Uni.

En France, les patrons et salariés des restaurants, cafés, bars, traiteurs et discothèques sont appelés par leur principale organisation à « faire du bruit » chaque vendredi à 11h45 devant leur établissement pour protester contre restrictions et fermetures. Par ailleurs, la ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a écarté hier pour le moment une « fermeture généralisée des universités » malgré la recrudescence de l’épidémie de coronavirus. L’Agence nationale de santé publique a récemment souligné qu’un tiers des clusters se trouvaient désormais dans les écoles et les universités, sans différencier les deux.

Enfin, tous les voyageurs africains vont pouvoir de nouveau voyager en Afrique du Sud dès jeudi, ainsi que ceux venant de pays jugés à risques « faibles ou moyens » en termes d’infections au nouveau coronavirus, a annoncé hier le gouvernement sud-africain. Parmi les pays jugés encore trop « à risques », c’est-à-dire qui ont des taux d’infection et un nombre de morts recensés supérieurs aux chiffres sud-africains actuels, figurent notamment la France et la Suisse. Les voyageurs de ces pays, dont la liste sera régulièrement actualisée, ne sont pour l’instant pas les bienvenus pour des voyages de tourisme. L’Afrique du Sud, pays africain le plus touché par l’épidémie de Covid-19 avec près de la moitié des décès recensés sur le continent, avait fermé ses frontières fin mars, en décrétant un confinement qui s’est depuis régulièrement allégé. Le pays comptabilise selon les derniers chiffres 16 667 morts.

Source : AFP

Le secrétaire général de l’ONU a demandé hier aux pays riches, lors d’un sommet virtuel, une « injection immédiate » de 15 milliards de dollars pour financer l’achat et la distribution de futurs vaccins contre le Covid-19 dans les pays les plus démunis.Un dispositif de coopération internationale a été mis en place sous l’égide de l’Organisation mondiale de la...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut