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Politique - Communautés

La « volonté de vivre en commun » doit rester la plus forte, insiste Raï

La « volonté de vivre en commun » doit rester la plus forte, insiste Raï

Le patriarche prononçant son homélie. Photo Michel Akl/Bkerké

Commentant la décision prise par le Premier ministre désigné Moustapha Adib de se récuser, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a affirmé hier que « le Liban se trouve face à de multiples dangers (…) en l’absence d’un gouvernement pilotant l’opération de sauvetage du pays, participant aux conférences internationales et discutant avec le Fonds monétaire international ».

Le chef de l’Église maronite a déploré que « les attentes des citoyens, particulièrement des jeunes qui ont misé sur un début de changement au sein de la classe politique à travers un nouveau cabinet avec des visages prometteurs, aient été déçues ». « La décision de M. Adib a même accentué la crise nationale et gouvernementale, a-t-il dit. C’est comme s’il avait cédé à un veto pourtant inexistant dans la Constitution ou le pacte national », a-t-il ajouté.

Dans une homélie retentissante, il y a une semaine, le patriarche maronite avait encouragé M. Adib à « aller de l’avant » et à former un cabinet d’indépendants tel que l’exigent les Libanais.

« De par notre attachement à la Constitution et au pacte national, a rappelé par ailleurs le patriarche, nous appelons à ce qu’aucun portefeuille ministériel ne soit définitivement réservé à un camp, formation politique, communauté ou confession, et à appliquer la règle de la rotation démocratique (…) Aucun nouvel usage ne peut être imposé sans un consensus et sans qu’il ne soit reconnu par les autres. »

Et de poursuivre : « Quels que soient les désaccords entre les Libanais, la logique du dialogue doit toujours prévaloir, le vouloir vivre en commun doit primer et rester le plus fort. Le critère de succès de ce vivre en commun n’est pas la simple présence physique, mais l’interaction spirituelle, culturelle et nationale, l’existence d’un horizon et d’un objectif communs : le Liban et son peuple. »

À l’issue de l’homélie, à laquelle assistait une délégation de la Ligue maronite conduite par son président, Nehmetallah Abi Nasr, ce dernier a demandé la convocation à Bkerké, « dans les plus brefs délais », d’une rencontre maronite élargie, pour envisager les moyens d’« empêcher l’effondrement de l’État ».

Commentant la décision prise par le Premier ministre désigné Moustapha Adib de se récuser, le patriarche maronite Mgr Béchara Raï a affirmé hier que « le Liban se trouve face à de multiples dangers (…) en l’absence d’un gouvernement pilotant l’opération de sauvetage du pays, participant aux conférences internationales et discutant avec le Fonds monétaire...

commentaires (1)

Mgr encore faudrait il que toutes les parties soient d'accord. Et là la démonstration fût faite que non. Il faut un plus fort. C'est loin d'être gagné... enfin si vous y croyez encore pourquoi pas...

Sybille S. Hneine

09 h 00, le 28 septembre 2020

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Commentaires (1)

  • Mgr encore faudrait il que toutes les parties soient d'accord. Et là la démonstration fût faite que non. Il faut un plus fort. C'est loin d'être gagné... enfin si vous y croyez encore pourquoi pas...

    Sybille S. Hneine

    09 h 00, le 28 septembre 2020

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