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Politique - Liban

Paris regrette l'absence de formation d'un gouvernement, mais dit qu'il n'est "pas trop tard"

"Chacun doit prendre ses responsabilités et agir enfin dans le seul intérêt" du pays, affirme l’Élysée.

Paris regrette l'absence de formation d'un gouvernement, mais dit qu'il n'est

Le président français, Emmanuel Macron, le 14 septembre 2020 à Paris. Photo AFP / POOL / CHARLES PLATIAU

La France a regretté mercredi que les responsables politiques libanais ne soient pas parvenus à former un gouvernement dans le délai qu'ils avaient promis de respecter lors de la dernière visite d'Emmanuel Macron, il y a quinze jours.

"Force est de constater qu'ils ne sont pas au rendez-vous aujourd'hui. La France regrette que les responsables politiques libanais ne soient pas parvenus à tenir les engagements formulés au président Macron le 1er septembre 2020 selon le calendrier annoncé", dit l’Élysée dans un communiqué. "Il n'est pas encore trop tard : chacun doit prendre ses responsabilités et agir enfin dans le seul intérêt du Liban en permettant à M. Moustapha Adib de constituer un gouvernement qui soit à la hauteur de la gravité de la situation", ajoute la présidence française. "Nous continuons à suivre attentivement la situation et à poursuivre nos contacts avec les responsables politiques libanais pour renouveler ce message d'exigence", a indiqué la présidence.

L'Editorial de Issa GORAIEB

Promesses piégées


Le 1er septembre, les différentes formations politiques libanaises s'étaient engagées auprès du président Macron, alors en visite à Beyrouth, à former le cabinet dans un délai de quinze jours, donc d'ici le mardi 15. Conformément à cette initiative française pour sortir le Liban de sa crise politique et financière, Moustapha Adib est appelé à former un cabinet "de mission" composé de spécialistes indépendants et respectant le principe de la rotation des portefeuilles. Toutefois, la mise sur pied du cabinet de Moustapha Adib se heurte jusqu'à présent aux revendications du tandem chiite, qui insiste notamment à conserver le ministère des Finances. Dans ce cadre, le président Michel Aoun a mené lundi et mardi des concertations avec les chefs des différents blocs parlementaires. Lors de ces concertations, le mouvement Amal et le Hezbollah ont réitéré leur attachement au portefeuille des Finances mais se sont dit prêts à discuter des noms de ministrables chiites avec le Premier ministre désigné. Suite à ces concertations, une nouvelle réunion entre M. Adib et le chef de l'Etat, Michel Aoun, est attendue demain.

La France a regretté mercredi que les responsables politiques libanais ne soient pas parvenus à former un gouvernement dans le délai qu'ils avaient promis de respecter lors de la dernière visite d'Emmanuel Macron, il y a quinze jours."Force est de constater qu'ils ne sont pas au rendez-vous aujourd'hui. La France regrette que les responsables politiques libanais ne soient pas parvenus à...

commentaires (16)

L’Histoire retiendra les noms de ces Charlots... Quelle honte

mokpo

18 h 56, le 16 septembre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (16)

  • L’Histoire retiendra les noms de ces Charlots... Quelle honte

    mokpo

    18 h 56, le 16 septembre 2020

  • Quand les responsables politiques libanais agissent en élèves indisciplinés qui ne respectent jamais leurs paroles , la France va ignorer ce pays de tribus sauvages et qui selon certains hauts responsables français ne tardera plus à exister sur la carte des pays . Triste .

    Antoine Sabbagha

    18 h 34, le 16 septembre 2020

  • "...et agir enfin dans le seul intérêt du pays..." Ce genre de langage, nos brillants responsables ne le comprendront jamais...c'est comme si des extraterrestres venaient leur parler ! - Irène Saïd

    Irene Said

    18 h 24, le 16 septembre 2020

  • Lorsqu'un parti politique libanais dit qu'il va tout faire pour faciliter la formation du gouvernement, il veut en fait dire à condition que les autres soient d'accord avec ses exigences...

    Gros Gnon

    18 h 11, le 16 septembre 2020

  • On en serait pas là en partie si les voix électorales ne se monnayaient pas et si les élus avaient fait un minimum d'efforts en faveur du peuple malgré tout. Et qu'ils fassent la trêve des guerres de clochers et de minarets.

    Sybille S. Hneine

    17 h 48, le 16 septembre 2020

  • Je vous l’avais dit ... dommage

    Bery tus

    17 h 34, le 16 septembre 2020

  • Il ne reste plus qu'à.... passer au plan B... apres un dernier delais de 48h - restriction financière sur les avoirs des Zaïms dans les banques à l'étranger - concertation avec les USA pour étouffer financièrement les alliés du Hezb, y compris chez les chrétiens: avoir à l'étranger mais aussi déplacements/ visa.. - saisie des avoirs de notre chère chef du parlement au USA (et il en a plein, plein) - monter la tension a la frontière sud, a la limite de la surchauffe. - attendre l'inteincelle, et provoquer le soulèvement dans les régions à majorité sunnite et chrétiennes. - faire rentrer notre voisin du sud dans le jeux, provoquant ainsi un embargo militaire et aerien sur les régions

    Aboumatta

    16 h 46, le 16 septembre 2020

  • " chacun doit prendre ses responsabilités et agir enfin dans le seul intérêt du Liban". Un vœu pieux. Si c'était le cas, le gouvernement serait formé .depuis belle lurette ! Autrement dit, toutes les belles promesses ne sont que du vent. Dès lors, pourquoi attendre ? Pourquoi de nouvelles concertations ? Que Adib présente sa liste formée de gens compétents et intègres (si, si! Ça existe même au Liban !). Dès lors, 3 possibilités : 1) Aoun refuse de signer le décret . Adib ne peut que rendte son tablier. Chercher à bricoler ne serait qu'une perte de temps. 2) Aoun signe et l'Assemblée refuse la confiance. Nous avons alors un gouvernement d'affaires courantes comme l'actuel, mais à la différence près qu'il est indépendant des partis et peut agir en transparence et honnêteté. 3) Aoun signe, et, soit par un miraculeux sursaut de patriotisme, soit par crainte de sanctions, nos députés lui accordent la confiance, et le Liban est sur la voie du salut !

    Yves Prevost

    16 h 42, le 16 septembre 2020

  • S'il pense qu'ils vont s’émouvoir, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’à la garde!

    Pierre Hadjigeorgiou

    16 h 36, le 16 septembre 2020

  • Monsieur Macron, un petit conseil : détachez une unité de Tracfin pour dépister les fortunes illégales des politiciens libanais cachés derrière des sociétés écran dans les paradis fiscaux, prenez envers eux des sanctions financières et politiques et vous verrez qu’ils viendront tous vous lécher les bottes pour récupérer cet argent volé et vous obéir à la lettre

    Lecteur excédé par la censure

    16 h 30, le 16 septembre 2020

  • Monsieur Macron, vous vous frottez aujourd'hui à la pire espèce de politicards qui puisse exister, mafieux de haut rang assassins de première lame, voleurs du plus haut niveau ... la seule chose qu'ils comprendront un jour c'est la guillotine et rien d'autre malheureusement.

    Zeidan

    16 h 00, le 16 septembre 2020

  • TOUTES LES CARTES SONT OUVERTES. QU'EST CE QU'ON ATTEND ENCORE ? IL N'Y AURA PAS UN GOUVERNEMENT PROPRE. C'EST CLAIR ET NET. C'EST LA MÊME MAGOUILLE QUI RESTE. MACRON COLLABORE AVEC LES MÊME ZAÏMS PLUTÔT D'AIDER LE PEUPLE À S'EN DÉBARRASSER DE CES MAFIEUX. LE RÊVE AVEC MACRON EST VAPORISÉ TRÈS VITE. C'EST FINI.....SAUVE QUI PEUT

    Gebran Eid

    15 h 50, le 16 septembre 2020

  • L'initiative française est donc morte. Immense déception pour le Liban.

    Eglise Protestante Française au Liban

    15 h 50, le 16 septembre 2020

  • Force est de constater que la Mère Patrie n'a pas les moyens de ses ambitions. On voit bien que la France ne peux que taper du poing sur la table. Or, on le sait bien qu'avec des voyous il faut utiliser des méthodes un peu plus musclées...à l'image des sanctions américaines.

    La Colère de Zeus

    15 h 40, le 16 septembre 2020

  • Force est de constater que l'initiative française est déjà anéantie. Comme disait l'autre ça part en c... Il est quasi certain qu'on va repartir à zéro, ou plutôt à moins zéro.

    Citoyen

    15 h 35, le 16 septembre 2020

  • chacun doit prendre ses responsabilités etc...... qui ,chacun? car on sait bien que,en haut ,personne ne les prend!!!!!J.P

    Petmezakis Jacqueline

    15 h 30, le 16 septembre 2020

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