● Croissance du PIB, Japon (mardi 8 septembre) : le taux de croissance annuel du PIB japonais s’est réduit d’un record de 27,8 % en glissement annuel au second trimestre de 2020, entrant ainsi en forte récession, en adéquation aux attentes du marché qui avaient estimé une chute de 28 % en raison des mesures de confinement prises pour enrayer la propagation du Covid-19 et leurs conséquences sur l’activité économique et celle des consommateurs. Le taux de croissance trimestriel du PIB japonais s’est, quant à lui, réduit de 7,8 % au second trimestre de 2020 (avril-juin), par rapport au trimestre précédent, dont la récession a été estimée à 0,6, %, en raison, en particulier, de la baisse de la consommation des ménages (-8,2 % au second trimestre contre -0,8 % au second). De plus, les exportations ont également diminué (-18,5 % contre -5,4 %) sur cette même période, à cause d’une baisse de demande externe.
● Indice de confiance des entrepreneurs australiens en août (mardi 8 septembre) : l’indice de la National Australia Bank (NAB), qui mesure le degré de confiance des entreprises et investisseurs vis-à-vis du climat des affaires, a diminué à -14 points en juillet, contre 0 point un mois plus tôt. Cette baisse s’explique par l’adoption à nouveau des mesures de confinement par le pays afin de lutter contre le coronavirus. Toutefois, les conditions de travail des entreprises se sont améliorées en un mois (0 point contre -8 en juin), ainsi que les ventes (1 contre -6), les profits (2 contre -8) et l’emploi (-2 contre -11). « La confiance reste fragile », selon l’économiste en chef du groupe responsable de cette recherche, Alan Oster.
● Balance commerciale de l’Allemagne en juillet (mardi 8 septembre) : le surplus commercial de l’Allemagne a diminué pour atteindre 15,6 milliards d’euros (soit 18,47 milliards de dollars américains) en juin 2020, alors qu’il s’était établi à 16,5 milliards d’euros (soit 19,53 milliards de dollars américains) à la même période. Les exportations ont diminué de 9,4 % en glissement annuel en raison d’une baisse de vente vers les pays de l’Union européenne (-11 %), et les autres partenaires commerciaux (-7,4 %), en particulier vers les Royaume-Uni (-15,7 %) et les États-Unis (-20,7 %). Elles ont toutefois augmenté en destination de la Chine (+15,4 %). Quant à elles, les importations ont diminué de 10 %, celles provenant de l’Union européenne de 10,6 % et des autres pays de 9,3 %. Parmi ces deniers, celles provenant du Royaume-Uni et des États-Unis ont également diminué, de 21 % et de 17,4 % respectivement, alors que les importations chinoises ont augmenté de 20,2 %, en rythme annuel. En rythme mensuel, les exportations ont augmenté de 14,9 % en juin par rapport au mois précédent, soit la plus grande hausse depuis les années 1990. Ces chiffres se trouvent au-dessus des estimations des analystes qui tablaient, eux, sur une hausse de 13,3 %. Les importations, elles, ont également augmenté de 7 %, alors que les économistes estimaient qu’elles allaient augmenter de 10,9 %.