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Abou Charaf : Le Liban n'a pas besoin d'hôpitaux de campagne mais d'aides financières

Abou Charaf : Le Liban n'a pas besoin d'hôpitaux de campagne mais d'aides financières

Une salle de l'hôpital Saint Georges de Beyrouth, détruite par les explosions du port, le 13 août 2020. Photo d'illustration AFP / PATRICK BAZ

Le président de l'Ordre des médecins de Beyrouth, Charaf Abou Charaf, a estimé mercredi que le Liban avait plus besoin d'aides financières que d'hôpitaux de campagne, pour redresser un secteur hospitalier au bord de l'effondrement, en raison des crises financière, économique et sanitaire et après les explosions de Beyrouth, qui ont dévasté plusieurs hôpitaux. 

"Le Liban n'a pas besoin d'hôpitaux de campagne, mais d'aides financières pour restaurer les hôpitaux et les cliniques", a déclaré le Dr Abou Charaf lors d'une conférence de presse. Il a souligné que les différentes parties concernées s'étaient mises d'accord pour répartir les aides reçues, notamment les appareils médicaux, entre les différents établissements hospitaliers "en coopération avec l’Ordre" et pour mettre sur pied un comité chargé de diviser ces aides "de façon transparente". Il a encore annoncé l'ouverture d'un compte en banque sur lequel pourront être versés toutes les aides et dons à destination du secteur de la santé au Liban. 

Plusieurs pays, notamment l'Italie, la Russie, le Qatar et l'Iran ont installé des hôpitaux de campagne à Beyrouth et dans sa périphérie, depuis la double explosion meurtrière du 4 août dans le port, alors que de nombreux établissements hospitaliers de la capitale libanaise ont été partiellement détruits par le souffle de l'explosion. Avant cette catastrophe, de nombreux hôpitaux du pays avaient déjà annoncé qu'ils ne pouvaient plus accueillir que les cas urgents, se disant incapables de supporter les retombées de la crise économique. 

Le président de l'Ordre a par ailleurs appelé au respect des mesures imposées par le ministère de la Santé pour lutter contre le coronavirus en raison des "grands risques" posés par cette maladie, en l'absence de vaccin et de traitement et alors que la capacité d'accueil des hôpitaux est limitée. Le Liban a connu, à la suite des explosions du 4 août, une recrudescence de cas de Covid-19, qui semblent légèrement en baisse depuis deux jours. En tout, 17.777 contaminations ont été officiellement déclarées depuis le 21 février dans le pays, parmi lesquelles 171 patients sont décédés. 

Le président de l'Ordre des médecins de Beyrouth, Charaf Abou Charaf, a estimé mercredi que le Liban avait plus besoin d'aides financières que d'hôpitaux de campagne, pour redresser un secteur hospitalier au bord de l'effondrement, en raison des crises financière, économique et sanitaire et après les explosions de Beyrouth, qui ont dévasté plusieurs hôpitaux. "Le Liban n'a pas...