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Société - France-Liban

Au port, Macron annonce sa volonté de mobiliser la communauté internationale

Depuis le porte-hélicoptères Tonnerre, arrivé au port de Beyrouth le 14 août dernier avec 750 hommes et 150 véhicules, le chef de l’Élysée a rencontré des représentants d’organisations internationales et d’associations locales impliquées dans l’aide d’urgence à la population sinistrée.

Au port, Macron annonce sa volonté de mobiliser la communauté internationale

Dans les décombres du port de Beyrouth, Emmanuel Macron inspecte les travaux de déblaiement. Photo ANI

Comme il l’a fait le 6 août dernier après la terrible explosion qui a dévasté la capitale libanaise et fait jusque-là 190 morts, 6 500 blessés et 300 000 sans-abri, le président français Emmanuel Macron s’est rendu au port de Beyrouth hier, où il a constaté l’avancée des travaux de déblaiement réalisés conjointement par les équipes françaises et l’armée libanaise. « À Beyrouth, pour m’assurer que l’aide d’urgence est arrivée aux bons endroits, aux bonnes personnes, a dit M. Macron dans un tweet. Au port, les résultats de nos efforts sont là. En moins d’un mois, ce qu’ont accompli nos équipes avec la société civile libanaise est exceptionnel. »

Depuis le porte-hélicoptères Tonnerre, arrivé le 14 août dernier avec 750 hommes et 150 véhicules, le président Macron a rencontré des représentants d’organisations internationales et d’associations locales impliquées dans l’aide d’urgence à la population sinistrée, qui lui ont fait part des besoins des Libanais. Parmi celles-ci la Croix-Rouge libanaise, Beit el-Baraké, Amel, Offre- Joie, Arcenciel, mais aussi l’Agence française de développement et des organisations onusiennes. Il a estimé que les six prochaines semaines doivent être « concentrées » sur l’urgence. Pour l’étape à venir, il s’est dit prêt à accueillir en octobre à Paris « une conférence internationale de soutien avec les Nations unies », pour venir en aide au Liban. Il a insisté sur la nécessité « de continuer à mobiliser toute la communauté internationale » pour le Liban. « Je suis prêt à ce qu’on réorganise, autour peut-être de mi-fin octobre, une conférence internationale de soutien avec les Nations unies », a-t-il déclaré lors de cette rencontre. « Je suis tout à fait prêt même à l’accueillir à Paris (…), qu’on puisse à nouveau demander un soutien à tous les États pour financer » les besoins sur le terrain, a promis le président français, insistant sur la nécessité d’une coordination « très ferme » avec l’ONU.

Des médicaments non adaptés

Lors de sa rencontre avec les représentants de la société civile, Emmanuel Macron a dressé un premier bilan des aides acheminées vers le Liban et les défis, notamment organisationnels, auxquels les ONG sont confrontées. Des défis que n’a pas manqué de relever la coordinatrice résidente des Nations unies au Liban, Najat Rochdi, qui a fait état de la mise en place d’une plate-forme dans une volonté de coordination des aides. Parmi les représentants de la société civile, des plaintes ont fusé sur un manque de transparence ou d’adéquation entre les besoins réels et les aides envoyées. « Nous n’avons pas une bonne évaluation de l’aide depuis le 4 août. Nous voyons des avions arriver, mais ne savons pas où va l’aide, a déploré le président de la CRL, Antoine Zoghbi. 80 % des médicaments qui arrivent au Liban ne sont pas adaptés. »

« Le premier besoin de notre pays, c’est d’avoir un État de droit. C’est ce qui nous manque aujourd’hui. On cherche un État véritable avec des responsables. C’est le cri de nos jeunes », a déclaré de son côté le cofondateur d’Offre- Joie, Melhem Khalaf, également bâtonnier de l’ordre des avocats de Beyrouth.

Même constat de la part du fondateur de l’association Amel, Kamel Mehanna, qui a salué l’aide de la France aux blessés, mais rappelé « la nécessité de venir au secours des familles qui ont perdu leurs habitations et de réparer les habitations endommagées ».

« J’ai compris qu’il y avait une défiance à l’égard des pouvoirs publics libanais ou un sentiment de défaillance », a répondu M. Macron. « Le défi que vous évoquez est un défi organisationnel dans un climat où la défiance est un poison. » « Il me semble que si on veut essayer d’aider au mieux (…) c’est de travailler sur la plate-forme des Nations unies en lien avec vous pour qu’on puisse avoir une expression des besoins (…) et une traçabilité de tout de ce qui arrive », a-t-il ajouté. Le président français est également monté sur un navire de la CMA CGM, venu de Marseille avec à son bord plus de 2 500 tonnes d’aide humanitaire.

Comme il l’a fait le 6 août dernier après la terrible explosion qui a dévasté la capitale libanaise et fait jusque-là 190 morts, 6 500 blessés et 300 000 sans-abri, le président français Emmanuel Macron s’est rendu au port de Beyrouth hier, où il a constaté l’avancée des travaux de déblaiement réalisés conjointement par les équipes françaises et l’armée...
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Toujours égal à lui-même le Président Macron va aux contacts des gens, porte son masque comme tout un chacun et parle à bâtons rompus en langage populaire sans chichi et en se mettant à la place du peuple, c’est ce qu’il a fait avec les gilets jaunes les maires les syndicats et les opposants. Avec lui il n’y a pas de tabou, il est ouvert et répond à toutes les questions sans les éluder. Espérons que nos hommes politiques puissent en prendre de la graine, et sortir enfin de leur bunker bien climatisé pour au moins rendre hommage aux victimes, et remercier tous les Libanais pour leur solidarité envers la nation! Le Président Macron est la figure de proue du navire Liban, et fonce pour alerter le monde afin de secourir le navire avant qu’il ne coule. C’est ce qui aurait dû être fait par nos dirigeants figés dans l’attentisme … Merci à la France pays ami et au Président Macron. Vive le Liban libre et indépendant.

Le Point du Jour.

13 h 45, le 02 septembre 2020

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Commentaires (1)

  • Toujours égal à lui-même le Président Macron va aux contacts des gens, porte son masque comme tout un chacun et parle à bâtons rompus en langage populaire sans chichi et en se mettant à la place du peuple, c’est ce qu’il a fait avec les gilets jaunes les maires les syndicats et les opposants. Avec lui il n’y a pas de tabou, il est ouvert et répond à toutes les questions sans les éluder. Espérons que nos hommes politiques puissent en prendre de la graine, et sortir enfin de leur bunker bien climatisé pour au moins rendre hommage aux victimes, et remercier tous les Libanais pour leur solidarité envers la nation! Le Président Macron est la figure de proue du navire Liban, et fonce pour alerter le monde afin de secourir le navire avant qu’il ne coule. C’est ce qui aurait dû être fait par nos dirigeants figés dans l’attentisme … Merci à la France pays ami et au Président Macron. Vive le Liban libre et indépendant.

    Le Point du Jour.

    13 h 45, le 02 septembre 2020

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