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Société

Beyrouth, ville dévastée

Que dire, qu’écrire ? À l’instar de tout le Liban, nous étions sonnés, mardi soir, par l’ampleur de la catastrophe. Sonnés par la violence de l’explosion qui a ravagé Beyrouth. Sonnés par le bilan des victimes, des milliers de blessés, plus de soixante-dix morts. Sonnés par ces images d’immeubles éventrés, de vitres soufflées, de portes arrachées. Sonnés par le chaos dans les hôpitaux, dont certains ont été lourdement endommagés. Beyrouth, hier soir, ressemblait à un théâtre de guerre. Hier soir, dans un Liban déjà à genoux, nous étions tous totalement sonnés par ce énième coup du sort. Quand les mots nous échappent, laissons parler les images ...

Beyrouth, ville dévastée

La zone portuaire de Beyrouth, totalement dévastée... Photo Matthieu Karam


Une jeune femme blessée, traitée par un secouriste, sur un trottoir de Beyrouth. Le Premier ministre libanais, Hassane Diab, a dénoncé mardi une « catastrophe », assurant que les responsables devraient « rendre des comptes ». Ibrahim Amro/AFP

Devant un hôpital de Beyrouth, une vieille femme attend d’être soignée. Les principaux hôpitaux de Beyrouth semblaient être arrivés à pleine capacité mardi soir, certains d’entre eux ayant subi d’importants dégâts. Dans ces établissements, les blessés affluaient, dans un chaos total. Photo João Sousa

L’explosion a littéralement soufflé plusieurs maisons et appartements de Beyrouth. Portes arrachées, vitres soufflées... Les dégâts matériels sont colossaux. Photo João Sousa

Après l’explosion, les résidents de Beyrouth, hagards, attendant les secours. Face à l’ampleur de la catastrophe, des dizaines d’unités de secouristes ont été déployées. Ibrahim Amro/AFP

Toute la soirée, le hurlement des sirènes déchirait l’air dans la capitale. Quelques heures après la catastrophe, plusieurs pays ont proposé leur aide au Liban. Photo João Sousa

Des secouristes évacuant un blessé, dans des conditions dantesques. Les derniers bilans faisaient état de plus de 5 000 blessés et de dizaines de morts. Photo João Sousa

Une vielle bâtisse, à Achrafieh, éventrée par l’explosion. L’observatoire sismique jordanien a estimé que la violence de l’explosion était équivalente à un séisme d’une puissance de 5,4 sur l’échelle de Richter. Photo João Sousa

Dans le bâtiment d’Électricité du Liban, à la recherche de blessés, sous les décombres. « Nous sommes submergés par les appels téléphoniques », déclarait, dans l’après-midi, le président de la Croix-Rouge libanaise, Georges Kettaneh. Photo Joao Sousa









Une jeune femme blessée, traitée par un secouriste, sur un trottoir de Beyrouth. Le Premier ministre libanais, Hassane Diab, a dénoncé mardi une « catastrophe », assurant que les responsables devraient « rendre des comptes ». Ibrahim Amro/AFPDevant un hôpital de Beyrouth, une vieille femme attend d’être soignée. Les principaux hôpitaux de Beyrouth semblaient être arrivés à...

commentaires (4)

Il y a eu deux explosions. La premiere pour ammorcer la decomposition du nitrate puis la deuxieme devastratrice. Qui a amorcé la veritable reaction chimique,? Qui avait interet a creer un pareil cataclysme? Similaire explosion a eu lieu,il y a quelques années dans une usine chimique à Toulouse. Le protocole etant le meme : feu et explosion.

GENE JAIME

19 h 05, le 05 août 2020

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Commentaires (4)

  • Il y a eu deux explosions. La premiere pour ammorcer la decomposition du nitrate puis la deuxieme devastratrice. Qui a amorcé la veritable reaction chimique,? Qui avait interet a creer un pareil cataclysme? Similaire explosion a eu lieu,il y a quelques années dans une usine chimique à Toulouse. Le protocole etant le meme : feu et explosion.

    GENE JAIME

    19 h 05, le 05 août 2020

  • Alors que l’état est en faillite et que les citoyens ne peuvent pas disposer de leur argent en banques.. on se demande qui va rembourser tous les citoyens qui ont perdu la dernière chose qu’il possédaient, un toit. Les maisons et appartement qui ont été soufflés et endommagés seront ils restaurés et vite pour que tous les citoyens qui ont trouvé refuge chez un membre de leur famille ou chez des amis solidaires puissent regagner au plus vite leurs demeures? Car là il ne s’agit pas de l’électricité et de l’eau que le pouvoir a transformé en un luxe chèrement payé et dont bénéficie occasionnellement le peuple, il s’agit bien de leur seul refuge et de leur droit le plus absolu d’avoir un toit au dessus de leur tête. Alors qui paiera?

    Sissi zayyat

    11 h 21, le 05 août 2020

  • Puis-je faire quelque chose bien que je ne sois pas sur place? Envoyer de l'argent? à qui? Pouvez-vous mettre des RIB d'ONG en ligne? Merci

    Marionet

    11 h 21, le 05 août 2020

  • ET CERTAINS ATTIRENT PLUS DE MALHEURS ENCORE SUR LE PAYS POUR OBEIR AUX ORDRES DE LEURS SEIDES ETRANGERS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 13, le 05 août 2020

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