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Société - Explosions à Beyrouth

Les hôpitaux de Beyrouth lourdement endommagés et submergés

Des appels à des dons de sang ont été lancés par les autorités sanitaires, ce qui a poussé plusieurs chefs de partis à demander à leurs partisans et sympathisants d'aller donner du sang dans les différents centres de soin du pays.
Les hôpitaux de Beyrouth lourdement endommagés et submergés

Un blessé à 'hôpital Hôtel-Dieu de France, le 4 août 2020, après l'explosion au port de Beyrouth. Photo Matthieu Karam.

Les principaux hôpitaux de Beyrouth semblaient être arrivés à pleine capacité mardi soir, certains d'entre eux ayant subi d'importants dégâts, après les deux puissantes explosions au port de Beyrouth qui ont fait au moins 73 morts et plus de 3.700 blessés, selon le ministre de la Santé, Hamad Hassan, qui a indiqué que les hôpitaux de la capitale sont "saturés de blessés". 

Sleiman Haroun, président du syndicat des hôpitaux privés, a indiqué que des dégâts importants sont à déplorer à l'hôpital Saint Georges à Achrafieh, qui doit évacuer les malades qui s'y trouvent. M. Haroun a appelé les autres hôpitaux à recevoir les patients évacués. De son côté, la Croix-rouge libanaise a indiqué avoir dépêché 10 de ses équipes pour évacuer douze patients qui se trouvent en soins intensifs à l'hôpital Saint-Georges.

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L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a indiqué que des dégâts importants sont à déplorer à l'hôpital de l'Université américaine de Beyrouth qui ne peut plus recevoir davantage de blessés.

Le directeur de l'hôpital Rizk a, lui, indiqué que plus de 400 blessés sont arrivés à l'établissement et que les lits ne suffisent plus pour recevoir des blessés.  L'hôpital Hôtel-Dieu de France à Beyrouth a aussi indiqué dans la soirée être arrivé à pleine capacité, après avoir accueilli plus de 500 blessés.

Photo prise à l'hôpital Hôtel-Dieu de France à Beyrouth. Matthieu Karam.

Selon notre correspondant à Saïda, Mountasser Abdallah, environ 17 blessés ont été transportés dans des hôpitaux de la ville et des appels ont été lancés dans les camps de réfugiés palestiniens pour des dons de sang. Des dizaines ont répondu aux appels.

L'hôpital gouvernemental Hraoui à Zahlé a annoncé en soirée qu'il allait recevoir tous les blessés et qu'il mettait tout son équipement et personnel à la disposition du ministère de la Santé.

Selon l'Ani, trois hôpitaux de campagne doivent en outre  être installés mercredi à Beyrouth. Le Qatar doit envoyer deux hôpitaux avec une capacité de 500 lits chacun et l'Irak enverra un troisième.

Des appels à des dons de sang ont en outre été lancés par les autorités sanitaires, ce qui a poussé plusieurs chefs de partis à demander à leurs partisans et sympathisants d'aller donner du sang dans les différents centres de soin du pays.

Les principaux hôpitaux de Beyrouth semblaient être arrivés à pleine capacité mardi soir, certains d'entre eux ayant subi d'importants dégâts, après les deux puissantes explosions au port de Beyrouth qui ont fait au moins 73 morts et plus de 3.700 blessés, selon le ministre de la Santé, Hamad Hassan, qui a indiqué que les hôpitaux de la capitale sont "saturés de...

commentaires (2)

On peut lire : « Des appels à des dons de sang ont été lancés par les autorités sanitaires, ce qui a poussé plusieurs chefs de partis à demander à leurs partisans et sympathisants d’aller donner du sang dans les différents centres de soin du pays. » Cette phrase, anodine en apparence, en dit long sur la triste réalité libanaise et qui n’est pas sans avoir de liens avec le drame que nous vivons actuellement. Cette triste réalité est qu’au Liban il semble qu’on prête mieux l’oreille aux chefs des partis qu’aux autorités responsables.

Hippolyte

09 h 44, le 05 août 2020

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Commentaires (2)

  • On peut lire : « Des appels à des dons de sang ont été lancés par les autorités sanitaires, ce qui a poussé plusieurs chefs de partis à demander à leurs partisans et sympathisants d’aller donner du sang dans les différents centres de soin du pays. » Cette phrase, anodine en apparence, en dit long sur la triste réalité libanaise et qui n’est pas sans avoir de liens avec le drame que nous vivons actuellement. Cette triste réalité est qu’au Liban il semble qu’on prête mieux l’oreille aux chefs des partis qu’aux autorités responsables.

    Hippolyte

    09 h 44, le 05 août 2020

  • La solidarité et la fraternité réchauffe énormément!!! Merci bon Dieu...

    Wlek Sanferlou

    03 h 22, le 05 août 2020

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