
Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian (g), reçu le 23 juillet 2020 au Grand Sérail par le Premier ministre libanais Hassane Diab. Photo Dalati et Nohra
Le Premier ministre libanais Hassane Diab a affirmé mardi que la visite officielle la semaine dernière au Liban du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, n'avait "rien apporté de nouveau", ajoutant que ce dernier "manquait d'informations sur le train de réformes du gouvernement".
"La visite du ministre français des Affaires étrangères n'a rien apporté de nouveau. Il manquait d'informations concernant le train de réformes du gouvernement. Le fait qu'il ait lié toute aide au Liban à la concrétisation de réformes et à la nécessité de passer par le Fonds monétaire international (FMI) montre que la position internationale pour l'heure est de ne pas aider le Liban", a déclaré M. Diab qui s'exprimait en ouverture du Conseil des ministres, selon des propos rapportés par notre correspondante Hoda Chedid.
Lors de son séjour à Beyrouth, le ministre français des Affaires étrangères n'avait pas mâché ses mots, évoquant "le côté passif" des autorités et réclamant des réformes attendues "depuis trop longtemps". De mercredi soir à vendredi, M. Le Drian s'est entretenu avec les principaux responsables libanais. Il s'agissait de la première visite d'un responsable étranger de haut niveau depuis plusieurs mois, dans un Liban en pleine crise économique et financière. Au cours de ses réunions, le ministre français avait réitéré son appel aux responsables libanais à engager des réformes afin de débloquer les aides internationales, insistant notamment sur l'audit de la Banque du Liban, l'électricité, l'indépendance et la transparence de la justice.
Samedi, le ministre de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, s'était dit "déçu" par la visite du chef de la diplomatie française, estimant qu'un "appel téléphonique" aurait suffi pour qu'il exprime son point de vue.
Dans ce cadre, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de "fortifier notre situation interne en cette période sans équilibres régionaux". "J’insiste sur la nécessité d'unifier la position libanaise dans les négociations avec le FMI, et passer rapidement à la deuxième étape de ces discussions", a-t-il ajouté, appelant à ce que soit mis un terme au "chantage que subit l'Etat".
Cependant, le président Michel Aoun a indiqué que M. Le Drian s'était félicité de la décision de l'exécutif de lancer un audit juricomptable de la Banque du Liban, ce dernier estimant qu'elle constituait un "véritable début de construction de l'Etat". La semaine dernière, l’exécutif avait choisi la société Alvarez & Marsal pour ce forensic audit, qui doit être abordé lors de ce Conseil des ministres.
PAS QUE LUI QU'EST DECU .... PAS QUE LUI QU'AVAIT MAL COMPRIS LE BUT DU VOYAGE DE M. LE DRIAN , QUE C'ETAIT AUX LIBANAIS DE MONTRER DU NOUVEAU ET PAS L'INVERSE. MAIS VS PENSEZ BIEN M.DIAB & PARTNERS S'EN FOUTENT ROYALEMENT DE L'AVIS DES "OCCIDENTAUX"... PUISQU'IL SE TROUVERA TJRS DES POV PARMI LE PEUPLE QUI CONTINUENT A LES APPLAUDIR- PIRE ENCORE A CRITIQUER M.LE DRIAN PAR SA MAUVAISE GESTION DES CHOSES FRANCAISES.
16 h 18, le 29 juillet 2020