Rechercher
Rechercher

Sport - Courses moto

MotoGP : un 7e titre pour Marc Marquez et une dernière saison pour Valentino Rossi ?

Les affaires reprennent pour les championnats de Moto2 et Moto3.

MotoGP : un 7e titre pour Marc Marquez et une dernière saison pour Valentino Rossi ?

Le championnat du monde MotoGP va enfin débuter dimanche à Jerez, en Espagne, à huis clos et avec plus de quatre mois de retard. Sur cette image, Maverick Vinales (Monster Energy Yamaha) est suivi par Danilo Petrucci (Ducati) lors des premiers essais libres du Grand Prix d’Espagne, hier. Javier Soriano/AFP

Le championnat du monde MotoGP va enfin débuter dimanche à Jerez (Espagne), à huis clos et avec plus de quatre mois de retard, Marc Marquez partant à l’assaut d’un 7e titre pour égaler un Valentino Rossi qui pourrait livrer son baroud d’honneur.

À 27 ans, le prodige espagnol, titré en 2013, 2014, 2016, 2017, 2018 et 2019, entend bien continuer sur sa Honda son entreprise de démolition de la concurrence, avec comme coéquipier pour une saison seulement son frère cadet Alex, titré l’an dernier en Moto2. Marc va jouer les premières manches à domicile sur le circuit de Jerez, hôte des deux premières épreuves à une semaine d’intervalle. Le championnat ira ensuite en République tchèque pour une course, puis en Autriche pour les deux suivantes, probablement toujours sans spectateurs. Après une longue période de confinement, Marc et Alex Marquez ont repris depuis quelques semaines l’entraînement par le biais du motocross. Huit mois se sont écoulés depuis le dernier Grand Prix, cinq depuis les derniers essais, et remonter sur une selle de MotoGP ne sera pas nécessairement évident.

Chez Yamaha, c’est l’avenir de Rossi qui suscite toutes les interrogations. Le quadragénaire italien, septuple champion du monde (2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2008 et 2009), mais qui n’a plus gagné depuis 2017, sait que c’est sa dernière saison pour l’écurie d’usine. Il y sera remplacé en 2021 par le jeune pilote français Fabio Quartararo, révélation de la saison passée. Il faut maintenant au « Docteur » choisir de rejoindre une écurie moins prestigieuse, probablement l’équipe satellite Yamaha-SRT, ou de mettre un terme à son illustre carrière. Les premières courses seront déterminantes pour se faire une idée de sa capacité à se battre pour les places de tête, voire une ultime victoire, sa 90e au plus haut niveau. Quartararo bénéficiera en attendant d’une véritable machine d’usine, tout en continuant d’évoluer au sein de Yamaha-SRT. Cela pourrait enfin lui permettre de décrocher sa première victoire en catégorie reine.

Composée à nouveau cette année des pilotes italiens Andrea Dovizioso (vice-champion du monde 2019) et Danilo Petrucci, l’équipe Ducati n’a pas remporté le championnat depuis 2007 et n’a pu faire mieux que troisième l’an dernier, derrière Honda et Yamaha, au classement des constructeurs. Les rumeurs de désaccords entre Dovizioso et Luigi Dall’Igna, l’ingénieur des rouges, sur la marche à suivre pour développer la machine italienne enflent et ne contribuent pas à ramener la sérénité. Pour sa part, Suzuki reste plus que jamais en position d’outsider, avec deux victoires et une seconde place l’an dernier grâce à l’Espagnol Alex Rins, mais aucun autre podium. Les bleu et blanc doivent se montrer plus réguliers s’ils veulent venir se mêler plus souvent au trio de tête et les promesses entrevues lors des essais de février dernier pourraient le leur permettre.

Restent KTM et Aprilia. L’écurie autrichienne a connu de gros déboires l’an passé avec une machine rétive et s’aligne pour la dernière fois avec l’Espagnol Pol Espargaro, en partance pour Honda l’an prochain, épaulé par le débutant sud-africain Brad Binder, 2e du championnat Moto2 en 2019. Aprilia se passera, elle, pour les premières courses des services de l’Italien Andrea Iannone, sous le coup d’une suspension pour dopage qu’il conteste et qui sera remplacé par le Britannique Bradley Smith. L’écurie italienne, dernière du championnat l’an dernier, a elle aussi laissé entrevoir lors des essais hivernaux de belles promesses qu’elle doit maintenant confirmer.

La MotoE toujours là

Seules à avoir disputé un Grand Prix cette saison, au Qatar début mars, les catégories Moto2 et Moto3 vont de nouveau en découdre avec la reprise du championnat du monde dimanche à Jerez. La seule et unique course disputée jusqu’à maintenant a montré que le peloton était toujours aussi animé dans ces deux catégories, antichambres du MotoGP. C’est l’inattendu Japonais Tetsuta Nagashima (Kalex) qui l’avait emporté pour la première fois en Moto2 et l’Espagnol Albert Arenas (KTM) en Moto3.

En Moto2, toutes les montures sont pour la deuxième année de suite équipées du moteur Triumph trois cylindres de 750 cc. Le grand bouleversement est le départ de KTM, 2e l’an dernier avec Brad Binder donc. Le fabricant de cadres allemand Kalex, titré comme constructeur ces sept dernières années, équipe au total 22 des 30 motos du plateau. C’est donc à matériel égal que vont s’affronter les favoris du championnat. En Moto3, avec les trois premiers du championnat 2019 montés dans la catégorie supérieure, le plateau va être très ouvert et les courses très disputées. Côté constructeurs, Honda défendra son titre avec en face toujours KTM et, pour la première fois, Husqvarna, l’historique marque suédoise qui fait aujourd’hui partie du « portefeuille » du constructeur autrichien.

Enfin, la MotoE (électrique) entame, elle, sa deuxième année de championnat, après la victoire l’an dernier de l’Italien Matteo Ferrari. Dans cette catégorie qui prend sa place sans faire de bruit, sept courses seront disputées en marge des GP d’Espagne, d’Andalousie, de Saint-Marin, d’Émilie-Romagne et de France.

Source : AFP

Le championnat du monde MotoGP va enfin débuter dimanche à Jerez (Espagne), à huis clos et avec plus de quatre mois de retard, Marc Marquez partant à l’assaut d’un 7e titre pour égaler un Valentino Rossi qui pourrait livrer son baroud d’honneur.À 27 ans, le prodige espagnol, titré en 2013, 2014, 2016, 2017, 2018 et 2019, entend bien continuer sur sa Honda son entreprise de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut