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Leeds et son coach Bielsa au stress test de fin de saison

Le club du nord de l’Angleterre, sacré trois fois champion, est tout près de remonter en Premier League après 16 ans de relégation en 2e division.
Leeds et son coach Bielsa au stress test de fin de saison

Partout où il passe (Argentine, Bilbao, Marseille), le technicien argentin Marcelo Bielsa est coutumier des saisons avec une entame fantastique et un dénouement en eau de boudin. Photo DR

Tenir ses nerfs… Leeds United est tout près de décrocher sa remontée en Premier League, après 16 ans, si le club de Marcelo Bielsa ne s’effondre pas dans les dernières journées du Championship.

Samedi, Leeds a fait un pas supplémentaire vers cette montée tant attendue par ses supporteurs, en battant Blackburn (3-1). Les hommes de Marcelo Bielsa font ainsi la course en tête de la deuxième division anglaise, avec 78 points. Un de plus que West Bromwich Albion et six d’avance sur Brentford, première équipe hors de la zone de promotion directe. À cinq journées de la fin, ce serait une situation confortable pour beaucoup d’équipes. Sauf que Leeds et Bielsa ont un malheureux passif en la matière. L’an dernier, Leeds avait caracolé en tête une bonne partie de la saison et puis n’avait pris qu’un point sur les quatre dernières journées, ratant la promotion directe en Premier League avant de s’écrouler lors des play-offs pour le dernier ticket.

Un parcours que ne connaît que trop bien leur ultra-exigeant entraîneur, coutumier partout où il passe (Argentine, Bilbao, Marseille) des saisons avec une entame fantastique et un dénouement en eau de boudin. L’Argentin a d’ailleurs reconnu, après le match à Blackburn, s’être inquiété tout au long de la rencontre. « Chaque match à cette période est important. Si nous nous laissons distraire, nous le paierons, donc nous devons rester concentrés sur chaque match », a lâché celui que l’on surnomme « El Loco ». La fin du championnat à huis clos, pandémie de Covid-19 oblige, pourrait paradoxalement aider les Peacocks en leur retirant une pression venue de leur public, reconnaît Simon Sanders, un supporteur de Leeds. « J’adorerais y être, plus que tout. Mais on est tellement stressés en ce moment, et je pense que ça pourrait avoir un impact sur les joueurs », explique cet abonné à l’année.

Trois des cinq dernières rencontres de Leeds seront dans leur stade d’Elland Road, contre les mal-classés Stoke (18e sur 24), Barnsley (23e) et Charlton (19e). S’ajoutent à cela deux déplacements, chez Derby County (7e) et Swansea (8e), pour décrocher la montée. « Rien n’est normal avec ce virus et la façon dont le monde a changé, mais si on y arrive, on fera la fête pendant des semaines », lâche Simon Sanders.

Car Leeds, champion d’Angleterre en 1969, 1974 et 1992, a vécu un calvaire au XXIe siècle, surtout depuis sa relégation de la Premier League en 2004. Le club du nord de l’Angleterre a accumulé les déceptions sur le terrain et les ennuis financiers, qui lui ont même valu en 2007 sa première descente en troisième division. Alors, l’arrivée de Marcelo Bielsa, ses méthodes intransigeantes et sa passion pour un football offensif et léché ont électrisé le club, surnommé à une époque « Dirty Leeds » (« Sale Leeds ») pour son jeu hargneux. Le propriétaire du club, l’Italien Andrea Radrizzani, a fait appel à cette histoire pour galvaniser les troupes et parvenir enfin à revenir dans l’élite. « Tous les garçons veulent se battre pour le maillot chaque semaine, et c’est important d’avoir ce caractère quand on joue à Leeds. (...) Je veux aider Leeds à revenir au niveau que notre histoire et nos supporteurs méritent », a-t-il déclaré au FIFA Professional Journal.

Steven GRIFFITHS/AFP

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