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Monde - Coronavirus

La G-B assouplit son régime de quarantaine, la pandémie flambe aux USA

La G-B assouplit son régime de quarantaine, la pandémie flambe aux USA

Un soignant s’occupant d’un patient atteint de Covid-19 à Mexico. Pedro Pardo/AFP

Le ralentissement de la pandémie de Covid-19 en Europe a conduit hier la Grande-Bretagne à assouplir son régime de quarantaine, une perspective encore lointaine pour le continent américain que la maladie frappe toujours durement. Pour la première fois depuis le déclenchement de l’épidémie en Chine en décembre, l’Amérique latine a dépassé hier l’Europe en nombre de cas, avec plus de 2,7 millions de malades, même si le Vieux Continent reste la région du monde la plus endeuillée avec près de 200 000 morts devant les États-Unis et le Canada (137 421) et l’Amérique latine (121 662). Les experts soulignent toutefois que le décompte des personnes affectées par le virus est loin d’être une science exacte, les pays ayant des méthodes et des moyens de comptage très différents les uns des autres. Le Royaume-Uni a été l’un des pays européens les plus touchés par la pandémie avec au moins 44 000 morts, mais le nombre de cas ralentit. Cela incite Londres à commencer à lever les restrictions imposées pendant un confinement qui a duré trois mois. Les voyageurs en provenance d’Allemagne, de France, d’Espagne ou d’Italie ne seront plus, à partir du 10 juillet, soumis à une quarantaine obligatoire.

« Coup de pouce »

Mais, au risque de la confusion, le gouvernement britannique a également décidé que ces exemptions ne concerneraient que les arrivées en Angleterre et que des quatorzaines seraient toujours obligatoires pour toute personne arrivant en Écosse, au Pays de Galles ou en Irlande du Nord, sous peine d’amende. La directrice de l’office du tourisme du Royaume-Uni, Visit Britain, Patricia Yates, s’est réjouie de ce « coup de pouce opportun à l’industrie du tourisme au moment où nous entrons dans la haute saison », tandis que la compagnie aérienne EasyJet a salué un « geste important ». « Alors que nous franchissons cette prochaine étape, notre plus grande étape à ce jour, sur la voie de la reprise, j’exhorte le public britannique à le faire en toute sécurité », va déclarer vendredi, dans un discours dont des extraits ont été transmis à l’avance par ses services, le Premier ministre Boris Johnson. Alors que le ralentissement de la pandémie se confirme en Europe, avec des chiffres de contamination partout en baisse, le virus est plus actif que jamais outre-Atlantique. Première puissance mondiale et pays le plus endeuillé au monde (128 677 décès), les États-Unis ont atteint jeudi un niveau record avec 53 069 nouvelles contaminations en 24 heures, qui portent le total à plus de 2,7 millions, selon l’Université Johns Hopkins. Le docteur Anthony Fauci, qui dirige l’Institut des maladies infectieuses, a prédit que le nombre quotidien de contaminations pourrait bientôt atteindre les 100 000 et admis que la maladie était dans son pays hors de contrôle. Au Texas, une explosion de nouveaux cas a forcé le gouverneur républicain Greg Abbott, un allié du président Donald Trump, à rendre le port du masque obligatoire en public. « Nous pouvons maintenir les entreprises ouvertes et développer notre économie afin que les Texans puissent continuer à gagner leur vie, mais cela exige que chacun d’entre nous joue son rôle pour se protéger mutuellement, ce qui implique de se couvrir le visage dans les espaces publics », a-t-il déclaré. Rendre le port du masque obligatoire n’est pas une mince affaire aux États-Unis où cet attribut, ou son absence, est devenu un signe politique. Les plus fervents partisans de Donald Trump n’en portent que rarement. D’autres invoquent leur liberté individuelle. Un vigile a même été abattu pour avoir demandé à un client de se couvrir le visage avant d’entrer dans le magasin.

Fête nationale à haut risque

Les États-Unis abordent un week-end sensible, avec samedi la fête nationale du 4 Juillet, traditionnellement marquée par des réunions familiales ou de grands rassemblements pour assister aux feux d’artifice. Le Brésil a quant à lui enregistré jeudi plus de 48 000 nouvelles contaminations et 1 252 décès supplémentaires, portant le bilan de l’épidémie à 61 884 morts pour près de 1,5 million de cas. Malgré cela, les restaurants, cafés et bars de Rio de Janeiro ont rouvert jeudi après trois mois d’inactivité, une initiative jugée prématurée par les experts. Le Pérou a passé jeudi le cap des 10 000 morts, la semaine où le pays entame un déconfinement progressif de certaines régions, dont la capitale Lima.

Une étude publiée par la revue scientifique Cell a démontré que la variante du SARS-CoV-2 qui domine aujourd’hui dans le monde infecte plus facilement les cellules que celle qui est apparue à l’origine en Chine, ce qui la rend probablement plus contagieuse entre humains.

Source : AFP

Le ralentissement de la pandémie de Covid-19 en Europe a conduit hier la Grande-Bretagne à assouplir son régime de quarantaine, une perspective encore lointaine pour le continent américain que la maladie frappe toujours durement. Pour la première fois depuis le déclenchement de l’épidémie en Chine en décembre, l’Amérique latine a dépassé hier l’Europe en nombre de cas, avec plus...

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