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Société - Coronavirus au Liban

Un nouveau décès, seulement huit cas détectés

Une seule contamination recensée parmi les expatriés, alors que l'aéroport de Beyrouth a rouvert mercredi.

Un nouveau décès, seulement huit cas détectés

Des voyageurs débarquant à l'Aéroport international de Beyrouth se soumettent à un test de détection du coronavirus, le 1er juillet 2020. REUTERS/Aziz Taher

Une personne est décédée des suites du coronavirus au Liban durant ces dernières 24 heures, selon le dernier bilan quotidien du ministère de la Santé, ce qui porte le bilan des décès à 35 depuis l'apparition de la pandémie dans le pays, le 21 février. Et 8 nouvelles contaminations ont été recensées, dont 7 locales et une seule parmi les rapatriés. Au total, 1.796 personnes ont été contaminées par le Covid-19 depuis le premier cas au Liban en février. Parmi elles, 1.242 se sont rétablies, alors que 519 personnes sont encore porteuses du virus. Parmi les personnes toujours positives, 23 sont hospitalisées, dont 8 se trouvent dans un état critique. 

A l'Aéroport international de Beyrouth (AIB), qui a rouvert mercredi après trois mois de fermeture, dans des circonstances parfois chaotiques, une dizaine d'avions sont attendus aujourd'hui, en provenance de pays arabes ou d'Europe. Parmi les nombreux motifs de plaintes hier à l'aéroport, les voyageurs s'étaient étonnés d'avoir eu à payer 100 dollars supplémentaires pour effectuer un test PCR à leur sortie de l'avion. Dans une interview à la chaîne de télévision locale LBCI jeudi, le directeur général de l'AIB, Fadi el-Hassan, s'est défendu en rappelant que le coût du test n'était pas compris dans le prix d'achat des billets d'avion, que certains passagers avaient réservés plusieurs mois à l'avance, avant que ne soient décidées les mesures de prévention à l'aéroport. Il a en outre assuré que des pourparlers avec les autorités sanitaires sont en cours pour revoir à la baisse le prix du test et le fixer à 50$, une promesse déjà formulée par le ministre de la Santé Hamad Hassan. Les voyageurs doivent s'acquitter de cette somme au guichet de la compagnie aérienne avant le départ de leur vol vers Beyrouth. Fadi el-Hassan a en outre une nouvelle fois démenti des informations selon lesquelles les voyageurs n'ont pas le droit de faire entrer au Liban une somme excédant les 2.000 dollars en liquide. Il a rappelé que le plafond, sans déclaration aux douanes, est fixé à 15.000 dollars, et que toute somme supérieure en liquide doit être signalée aux douaniers, "une formalité qui ne prend pas plus de cinq minutes", a-t-il assuré.

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Mercredi, le ministre de l'Intérieur Mohammad Fahmi a annoncé la levée du couvre-feu qui avait été instauré fin mars dans le cadre de la mobilisation générale décrétée pour enrayer l'épidémie de coronavirus dans le pays. Les administrations publiques et entreprises privées pourront à nouveau fonctionner selon les horaires en vigueur avant le confinement, mais doivent toutefois respecter les mesures sanitaires, notamment le port du masque et la distanciation sociale. Ainsi, seuls quelques secteurs d'activité demeurent fermés, comme les cinémas et théâtres et les grands événements et rassemblements publics restent interdits.

De son côté, le Conseil supérieur de défense a recommandé mardi la prolongation jusqu'au 2 août de la mobilisation générale entrée en vigueur à la mi-mars pour lutter contre le virus. Lors de ce Conseil, le Premier ministre, Hassane Diab, a dit craindre une nouvelle vague de contaminations en octobre.

Une personne est décédée des suites du coronavirus au Liban durant ces dernières 24 heures, selon le dernier bilan quotidien du ministère de la Santé, ce qui porte le bilan des décès à 35 depuis l'apparition de la pandémie dans le pays, le 21 février. Et 8 nouvelles contaminations ont été recensées, dont 7 locales et une seule parmi les rapatriés. Au total, 1.796 personnes ont...

commentaires (2)

Mais pourquoi ce deuxième test a l’arrivée à Beyrouth ? Si les autorités sanitaires du Liban ne font pas confiance aux laboratoires français, par exemple, qu’elles n’exigent pas alors un test PCR avant l’embarquement. Mais quand on est stupide et borné, on change difficilement. La réalité est qu’il s’agit de voler une fois de plus les libanais en leur faisant payer 100$ de fresh money pour un test qui vaut à peine 30$. Quand on est voleur, on ne rate pas une occasion pour voler. Bien entendu, je ne parle même pas de l’immense bordel que ces tests provoquent à l’AIB à chaque atterrissage d’un avion, alors s’il y a 2 avions en même temps. Et on se demande pourquoi l’Union Européenne n’a pas ouvert ses frontières avec le Liban alors que notre technocrate de la santé est un as en épidémies surtout lorsqu’il est porté à bout d’épaule comme un chef de tribu

Lecteur excédé par la censure

13 h 09, le 03 juillet 2020

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Commentaires (2)

  • Mais pourquoi ce deuxième test a l’arrivée à Beyrouth ? Si les autorités sanitaires du Liban ne font pas confiance aux laboratoires français, par exemple, qu’elles n’exigent pas alors un test PCR avant l’embarquement. Mais quand on est stupide et borné, on change difficilement. La réalité est qu’il s’agit de voler une fois de plus les libanais en leur faisant payer 100$ de fresh money pour un test qui vaut à peine 30$. Quand on est voleur, on ne rate pas une occasion pour voler. Bien entendu, je ne parle même pas de l’immense bordel que ces tests provoquent à l’AIB à chaque atterrissage d’un avion, alors s’il y a 2 avions en même temps. Et on se demande pourquoi l’Union Européenne n’a pas ouvert ses frontières avec le Liban alors que notre technocrate de la santé est un as en épidémies surtout lorsqu’il est porté à bout d’épaule comme un chef de tribu

    Lecteur excédé par la censure

    13 h 09, le 03 juillet 2020

  • CE SEULEMENT NE DOIT PAS AVOIR SA PLACE DANS LA PHRASE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 33, le 02 juillet 2020

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