Par une nuit où la lune brillait,
Une nuit où la grâce descend des étoiles,
Sur un peuple dérouté, affamé,
Les loups furent pris de remords
Et décidèrent comme un seul homme
De sauver une terre qu’ils avaient
Eux-mêmes pillée, saccagé.,
Ils firent virer comme par miracle
L’argent qu’ils avaient détourné
Vers les coffres vides des banques
Renflouant les finances en déroute
Et sauvant un pays ruiné.
Et voilà que de nouveau les rouages
Reprirent leur tournage
On a pu de nouveau acheter du fuel pour l’électricité, du mazout
Afin d’activer toutes sortes d’industries
Arrêtées, de l’essence pour les voitures,
De la farine pour le pain, des prêts furent
accordés, les chantiers se mirent en branle
Et comme par miracle, le billet vert envahit
À nouveau le marché.
Comme quoi il suffit parfois d’avoir un peu de foi, de rêver et de laisser faire la vie qui toute seule remet les pendules à l’heure.
Mais le réveil est dur, et les miracles, chimère ; un loup reste loup, il va falloir lutter.
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