Des voyageurs en provenance de Riyad sortant de l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth, le 5 avril 2020. Photo Joao Sousa
La direction générale de l'Aviation civile et le ministère des Transports ont publié lundi une circulaire adressée à toutes les compagnies aériennes opérant à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) afin de mettre au point les procédures à suivre pour les passagers à l'arrivée, à partir de son ouverture, prévue le 1er juillet.
"Il a été décidé que 80% des passagers doivent venir en provenance de pays où les tests PCR sont effectués et 20% des passagers issus de pays où les tests ne sont pas disponibles", peut-on lire.
Pour les passagers en provenance des pays disposant de tests PCR : les passagers doivent se faire tester dans des laboratoires certifiés par les autorités locales, au maximum 96h (4 jours) avant le départ pour le Liban. Les résultats des tests doivent être présentés au comptoir d'enregistrement. Seuls les passagers avec un test négatif seront autorisés à embarquer.
A l'arrivée à Beyrouth, tous les passagers sont susceptibles d'être testés à nouveau par des laboratoires agréés par le ministère libanais de la Santé. Le test coûtera 100 dollars et devra être payé à travers les compagnies aériennes.
Sont exemptés de cette mesure : les passagers qui ont quitté Beyrouth pour une durée de moins d'une semaine ainsi que les passagers qui effectuent une escale à l'AIB.
Pour les passagers en provenance des pays ne disposant pas de PCR : les passagers seront testés à leur arrivée à Beyrouth. Le test coûtera 100 dollars et devra être payé par l'intermédiaire des compagnies aériennes. Ils seront testés une deuxième fois 72 heures plus tard dans un laboratoire déterminé par le ministère de la Santé. Les frais de ce second test seront à la charge des passagers.
Tous les passagers doivent remplir une déclaration de santé du ministère de la Santé qui sera disponible en ligne sur le lien https://arcg.is/0GaDnG. Ils doivent aussi être munis d'une assurance couvrant tous les frais de traitement pour le coronavirus durant leur séjour au Liban.
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