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Politique

Hariri : Celui qui décide d’ignorer la loi César devra en payer le prix

Le chef du Futur a reçu hier le leader druze, Walid Joumblatt, à la Maison du Centre.

Hariri : Celui qui décide d’ignorer la loi César devra en payer le prix

Le chef du Futur a reçu hier le leader druze à la tête d'une délégation composée des députés de son bloc parlementaire et de cadres du PSP. Photo ANI

Dix jours après leur entretien à Clemenceau, les deux leaders druze, Walid Joumblatt, et sunnite, Saad Hariri, ont eu hier un nouveau round de discussions, motivé par une actualité politique qui s’accélère.

C’est entouré de tous les membres de son bloc parlementaire et des cadres supérieurs de son parti que Walid Joumblatt s’est rendu à la Maison du Centre. Un geste qui peut être interprété comme une volonté de mettre en relief le côté solennel de la visite et des discussions engagées au moment où une nouvelle page politique s’apprête à s’ouvrir dans le pays à la faveur des efforts de rapprochement et de réconciliation engagés par Aïn el-Tiné pendant que Baabda s’efforce de rassembler toutes les mouvances politiques locales autour d’une table de dialogue.

Si le chef du courant du Futur a laissé planer le doute sur sa participation, le leader druze a annoncé sans hésiter qu’il y prendra part, sans répondre à la question de savoir s’il a essayé de convaincre son hôte de la nécessité de répondre par l’affirmative à l’appel de Baabda. « Je suis venu pour me solidariser avec Saad Hariri et ce qu’il représente », s’est-il contenté d’indiquer.

M. Joumblatt qui, en marge de la réunion élargie, a eu un tête-à-tête avec M. Hariri, avait auparavant indiqué qu’il était venu « pour se solidariser avec Beyrouth et Tripoli (après les violentes émeutes de la semaine dernière) et pour souligner l’importance du dialogue en dépit de tout. La route est longue, mais nous surmonterons les difficultés », a-t-il dit, en estimant que ce sont les deux courants modérés sunnite et chrétien qui paient le prix de ce qui se passe dans le pays.

En réponse à une question, M. Hariri a implicitement mis en garde le gouvernement contre les conséquences d’un non-respect des dispositions de la loi César sur la Syrie, entrée en vigueur hier. « Il appartient au gouvernement libanais de voir comment il doit traiter avec ce texte qui est américain et non pas libanais. Nous pouvons bien sûr l’ignorer, mais si le Liban a envie d’en assumer les conséquences, il faudra alors que celui qui a pris cette décision en paye le prix. »

Dix jours après leur entretien à Clemenceau, les deux leaders druze, Walid Joumblatt, et sunnite, Saad Hariri, ont eu hier un nouveau round de discussions, motivé par une actualité politique qui s’accélère.C’est entouré de tous les membres de son bloc parlementaire et des cadres supérieurs de son parti que Walid Joumblatt s’est rendu à la Maison du Centre. Un geste qui peut être...

commentaires (1)

Où sont nos KOULONS ? NOS HOULA HOULA HOP ? NOS REVOLUTIONNAIREs de M.... Ces COCOS malfaiteurs sont de retour et ....et rien ne se passe ? Mais SI on se trompe ; ILS sont applaudis : TOUT est DIT...

aliosha

11 h 57, le 18 juin 2020

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Commentaires (1)

  • Où sont nos KOULONS ? NOS HOULA HOULA HOP ? NOS REVOLUTIONNAIREs de M.... Ces COCOS malfaiteurs sont de retour et ....et rien ne se passe ? Mais SI on se trompe ; ILS sont applaudis : TOUT est DIT...

    aliosha

    11 h 57, le 18 juin 2020

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