Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a condamné à son tour dimanche les insultes proférées par des chiites contre Aïcha, l'épouse du Prophète vénérée par les sunnites, qui ont fait monter la tension à Beyrouth et ailleurs. Le chef du législatif a mis en garde sur ce plan contre la discorde.
M. Berry est le deuxième personnage de l'Etat, avec le président Michel Aoun et le Premier ministre Hassane Diab qui ont également condamné les événements de la veille.
"Voici la discorde qui revient pour assassiner le pays et son unité nationale, et porter atteinte à la paix civile. Prenez garde contre elle", a commenté M. Berry, au lendemain des appels au calme lancés par plusieurs dignitaires politiques et religieux musulmans. "S'en prendre aux personnages, aux symboles et aux lieux sacrés chrétiens et musulmans est condamnable", a-t-il ajouté, estimant que "toute action qui vise l'unité, la sécurité, la stabilité et la coexistence des Libanais est une action israélienne".
"En cette période délicate, j'appelle l'ensemble des responsables, leaders d'opinion et journalistes libanais à la sagesse", a-t-il conclu.
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