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Économie - Consommation

Sit-in des propriétaires de boulangerie devant le ministère de l’Économie

Nouvel épisode dans la saga du bras de fer entre la filière de production du pain libanais blanc et le ministère de l’Économie et du Commerce, qui dure depuis plusieurs mois en raison du prix de vente du pain. Hier, plusieurs propriétaires de boulangerie ont organisé un sit-in devant le siège du ministère de l’Économie pour exprimer « leur incapacité à continuer à fabriquer du pain en raison des coûts exorbitants », selon un communiqué publié par les protestataires. Une délégation a ensuite été reçue par le ministre, Raoul Nehmé, qui leur a promis d’examiner ce dossier.

Dans les détails, la délégation de boulangers a proposé deux tarifs : 1 500 livres libanaises pour 800 grammes de « rabta » (paquet) de pain blanc, ou 2 000 livres pour 1 kg avec la prise en charge des coûts de distribution. Début mai, Raoul Nehmé a plafonné le prix de vente finale du pain au consommateur à 1 500 livres le kilo, qui s’applique aux boulangers et aux distributeurs. Les boulangers estiment que la hausse de leurs coûts – provoquée notamment par dépréciation de la livre (voir par ailleurs) – rend nécessaire un ajustement du prix payé par le consommateur final et que le ministère est compétent pour fixer. Mais le ministre juge les marges de la filière assez importantes pour justifier son refus de céder à leur demande. Le président du syndicat des propriétaires des boulangeries industrielles, Antoine Seif, et celui des boulangeries, Ali Ibrahim, ont tous deux démissionné entre mars et avril. Le Liban traverse depuis plusieurs mois une crise économique, doublée d’une déprécation de la livre.


Nouvel épisode dans la saga du bras de fer entre la filière de production du pain libanais blanc et le ministère de l’Économie et du Commerce, qui dure depuis plusieurs mois en raison du prix de vente du pain. Hier, plusieurs propriétaires de boulangerie ont organisé un sit-in devant le siège du ministère de l’Économie pour exprimer « leur incapacité à continuer à fabriquer...

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