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Société - Contestation

L'EDL toujours la cible des manifestants

Deux sits-in organisés lundi à Saïda et Hasbaya devant les sièges locaux du fournisseur public d'électricité.

Des activistes rassemblés devant le siège d'EDL à Saïda, le 25 mai 2020. Photo Ani

Le mouvement de contestation contre la classe dirigeante continue de concentrer ses actions contre Électricité du Liban, qu'il considère comme un symbole de l'incurie de l’État. Lundi, des activistes ont observé deux sits-in devant l'entrée du siège d’EDL à Saïda, au Liban-Sud, et devant la branche du fournisseur public d'électricité à Hasbaya, dans le sud-est du pays.

Le secteur de l'électricité est en crise depuis des dizaines d'années, creusant toujours plus le déficit public, et les Libanais comptent en grande partie sur l'approvisionnement en courant via des générateurs privés. 

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A Saïda, les activistes ont demandé à l’État de trouver une solution rapide au dossier de l'électricité et réclamé des comptes à tous ceux qui ont volé et gaspillé de l'argent public. Les manifestants ont également critiqué le gouvernement qui compte s'endetter auprès de la Banque mondiale, en arguant du fait que les aides accordées au Liban lors des conférences internationales de ces dernières années n'ont jamais réglé le problème de l'alimentation en électricité.

A Hasbaya, les manifestants ont protesté contre les coupures de courant, très fréquentes ces derniers jours dans tout le pays, et scandé des slogans exhortant les responsables politiques à "arrêter de voler les fonds d'EDL".

Sit-in devant le siège d'EDL à Hasbaya, le 25 mai 2020. Photo Ani

"L'accès à l'électricité est un droit pour tous", ont-ils encore lancé, affirmant qu'ils refuseraient de payer leurs futures factures. EDL a imputé les coupures de courant de ces derniers jours à la vague de chaleur qui a touché le pays, ce qui a provoqué un accroissement de la demande.

Mercredi et jeudi dernier, des contestataires avaient protesté devant le siège d’EDL et s'étaient introduits dans les bâtiments du ministère de l’Énergie.

Le mouvement de contestation contre la classe dirigeante continue de concentrer ses actions contre Électricité du Liban, qu'il considère comme un symbole de l'incurie de l’État. Lundi, des activistes ont observé deux sits-in devant l'entrée du siège d’EDL à Saïda, au Liban-Sud, et devant la branche du fournisseur public d'électricité à Hasbaya, dans le sud-est du pays.Le secteur...

commentaires (5)

Erreur de date : Entre 2005 et aujourd'hui. Dont acte et excuses de l'âge du capitaine.

Un Libanais

17 h 26, le 26 mai 2020

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Commentaires (5)

  • Erreur de date : Entre 2005 et aujourd'hui. Dont acte et excuses de l'âge du capitaine.

    Un Libanais

    17 h 26, le 26 mai 2020

  • "Les bateaux turcs centrales électriques" Où en est-on de ce scandale du siècle ? Est-il passé à la trappe du comité Gustave par ordre de qui vous savez ? Un scandale de cette ampleur ne disparaît jamais tant qu'il y a des gens honnêtes qui demandent de lui.

    Un Libanais

    17 h 19, le 26 mai 2020

  • Les sièges d'EDL seront toujours la cible des citoyens ordinaires que ce soit à Saïda, à Rachaya et ailleurs tant que les ministres qui se sont succédés au ministère de l'Energie de 2015 et aujourd'hui ne sont pas convoqués par les tribunaux afin de s'expliquer sur la "fuite" de 46 milliards de dollars sur le dossier "électricité". Dont acte.

    Un Libanais

    17 h 05, le 26 mai 2020

  • GENDRISSIMALEMENT LES BARGES TURQUES ET L,EDL EN GENERAL.

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 24, le 26 mai 2020

  • Effectivement, l'EDL est le symbole le plus flagrant de l'incurie de l’État. Il faut ajouter : et de la corruption qui continue à y régner. .

    Yves Prevost

    07 h 18, le 26 mai 2020

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