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Société - Disparition

En l’absence de réactions officielles, des personnalités rendent hommage à Salah Stétié

L'homme de lettres Salah Stétié, à Beyrouth. Photo d'archives Michel Sayegh

Ni la présidence de la République ni le Sérail, pas plus que les ministères de la Culture et des Affaires étrangères, n’ont jugé nécessaire de commenter hier la disparition du grand poète, essayiste, critique d’art et ancien diplomate libanais d’expression française Salah Stétié, grand officier de la Légion d’honneur, décédé mardi à Paris à l’âge de 90 ans.Des réactions ont cependant été enregistrées au sein de la classe politique. L’ancien Premier ministre Saad Hariri a rendu hommage dans un tweet au « fils de Beyrouth Salah Stétié ». « Avec sa disparition, le Liban perd une voix mondiale qui a brillé dans la diplomatie et la poésie, la langue française perd un homme de lettres créatif, et la francophonie un précurseur de sa vitalité à l’échelle de la planète », a-t-il écrit. « Coïncidence ou pas, le destin emporte Salah Stétié aujourd’hui à la veille de la commémoration du centenaire du Grand Liban », a pour sa part écrit sur Twitter le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt. « Est-ce un signe précurseur que le Liban d’antan va aussi partir ? Peut-être que oui dans ce Proche-Orient déchiqueté », a-t-il ajouté. L’ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Foucher, a également exprimé sa « profonde tristesse ». « Poète, essayiste, critique d’art et diplomate, son départ prive le Liban comme la France d’une grande figure dont le combat contre tous les fanatismes marquera longtemps les esprits », a-t-il écrit sur Twitter. L’ambassadrice du Liban à l’Unesco, Sahar Baassiri, a également estimé que « le Liban, le monde de la culture, des arts et de la francophonie perdent aujourd’hui un très grand homme ». « Par l’exceptionnelle richesse de son œuvre, Salah restera toujours avec nous », a-t-elle ajouté. La directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay, a elle aussi rendu hommage à « un ami cher qui a œuvré pour la paix et le dialogue des cultures ».

Né à Beyrouth le 28 décembre 1929, Salah Stétié était une grande figure de la poésie contemporaine dont l’œuvre, écrite en français, est traduite dans la plupart des grandes langues d’Europe ainsi qu’en arabe.

Fondateur et responsable pendant des années de l’hebdomadaire culturel L’Orient Littéraire, diplomate longtemps en poste à Paris, ancien délégué permanent du Liban à l’Unesco puis ambassadeur au Maroc, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères à Beyrouth et ambassadeur à La Haye, Salah Stétié a obtenu en 1995 le Grand Prix de la francophonie, décerné par l’Académie française.

Ni la présidence de la République ni le Sérail, pas plus que les ministères de la Culture et des Affaires étrangères, n’ont jugé nécessaire de commenter hier la disparition du grand poète, essayiste, critique d’art et ancien diplomate libanais d’expression française Salah Stétié, grand officier de la Légion d’honneur, décédé mardi à Paris à l’âge de 90 ans.Des...

commentaires (2)

L'Orient le Jour comme d'habitude , se préciìte et va vite en besogne quand il s'agit de dçenigrer les autorités et de critiquer le gouvernement en faisant de l'opposition AVEUGLE ! Le Prçesident de la République a fait ce qu'il se doit ! Lisez les nouvelles ! C'est honteux de donner de fausses nouvelles !

Chucri Abboud

16 h 54, le 21 mai 2020

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Commentaires (2)

  • L'Orient le Jour comme d'habitude , se préciìte et va vite en besogne quand il s'agit de dçenigrer les autorités et de critiquer le gouvernement en faisant de l'opposition AVEUGLE ! Le Prçesident de la République a fait ce qu'il se doit ! Lisez les nouvelles ! C'est honteux de donner de fausses nouvelles !

    Chucri Abboud

    16 h 54, le 21 mai 2020

  • "Ni la présidence de la République ni le Sérail, pas plus que les ministères de la Culture et des Affaires étrangères, n’ont jugé nécessaire de commenter hier la disparition du grand poète, essayiste, critique d’art et ancien diplomate libanais..." Il faudrait les excuser, ils n'en ont probablement jamais entendu parler...

    Georges MELKI

    12 h 24, le 21 mai 2020

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