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Moyen-Orient - Pandémie

Nouveau record de décès en Espagne, le virus se propage aux États-Unis

La Syrie annonce son premier décès dû au nouveau coronavirus.

Des infirmiers italiens préparent une unité de soins intensifs, en prevision d’un rush des nouveaux malades, à Verduno, en Italie du Nord. Marco Bertorello/AFP

La pandémie de Covid-19 se propage rapidement aux États-Unis, où Donald Trump a renoncé à isoler New York, tout en poursuivant ses ravages en Europe où l’on compte les deux tiers des 31 000 décès mondiaux et où l’Espagne a annoncé hier un nouveau record de plus de 800 morts en 24 heures.

Faute de vaccin ou de traitement éprouvé, plus de trois milliards de personnes sur tous les continents, soit plus de 4 humains sur 10, sont toujours confinées.

Entre samedi et dimanche, l’Espagne a enregistré 838 morts, nouveau chiffre record, pour le troisième jour consécutif, de décès en 24 heures. Les chiffres laissent toutefois espérer que le pic de contagion approche, selon les autorités.

En attendant, « notre problème fondamental en ce moment est de garantir que les unités de soins intensifs ne saturent pas », a résumé le directeur du Centre d’urgences sanitaires, Fernando Simon. Le pays, qui compte désormais plus de 6 500 morts, va durcir ses règles de confinement en vigueur depuis la mi-mars, déjà parmi les plus strictes. Le gouvernement devait approuver l’arrêt pour deux semaines de toutes les activités économiques « non essentielles ».

Lent ralentissement en Italie

Le confinement commence à montrer ses premiers effets avec la poursuite du lent ralentissement de la contagion en Italie, pays le plus touché au monde, qui recense toutefois depuis samedi plus de 10 000 morts. « Dans tous les services d’urgences, on enregistre une réduction » des arrivées de patients, selon Giulio Gallera, responsable de la santé de la région septentrionale de Lombardie, la plus touchée, « dans quelques-uns, elle est légère, dans d’autres plus marquée ». Le gouvernement de la péninsule, dans sa troisième semaine de confinement, va distribuer des bons alimentaires aux plus démunis, particulièrement touchés par l’arrêt de l’économie. Sur l’île italienne de Sicile, des policiers sont positionnés devant les supermarchés pour prévenir tout pillage, depuis que des clients ont tenté de sortir sans payer d’un supermarché.

En Allemagne, où le ministre des Finances d’un exécutif régional, « profondément inquiet » des répercussions de l’épidémie sur l’économie, s’est suicidé, les groupes Adidas et H&M ont suscité l’indignation en annonçant vouloir cesser de payer les loyers de leurs magasins fermés.

Les Pays-Bas voisins, qui refusent pour l’heure de confiner leurs 17 millions d’habitants, annonceront mardi s’ils continuent dans cette voie, après avoir franchi hier la barre des 10 000 contaminations recensées, pour 771 décès.

Désespoir et solidarité

Outre-Atlantique, la propagation du virus s’accélère fortement : le nombre de décès a doublé aux États-Unis depuis mercredi, franchissant la barre des 2 000 samedi. Le pays compte le plus grand nombre de cas confirmés au monde – plus de 121 000 – dont près de la moitié dans l’État de New York (Nord-Est), que le président Trump a envisagé de placer en quarantaine, avec les États voisins du New Jersey et du Connecticut, avant d’y renoncer. Le Centre de contrôle des maladies (CDC), autorité de santé nationale, a finalement demandé aux habitants des trois États « d’éviter tout voyage non essentiel durant les 14 prochains jours ».

Dans l’État de l’Illinois, un bébé de moins d’un an, une des plus jeunes victimes connues du Covid-19 qui épargne généralement les enfants, est par ailleurs décédé.

À New York, comme dans de nombreux endroits du monde, médecins et personnels soignants, en première ligne contre la pandémie, sont confrontés à une pénurie d’équipements. « Il y a à la fois un sentiment de désespoir et de solidarité entre nous. Tout le monde a peur, on essaie de s’épauler », a confié Diana Torres, 33 ans, infirmière dans un hôpital new-yorkais.

Le coronavirus pourrait faire jusqu’à 200 000 morts aux États-Unis, a avancé hier un expert des maladies infectieuses, conseiller de Donald Trump sur la pandémie, tout en appelant à la prudence sur les projections. « En fonction de ce que nous voyons aujourd’hui, je dirais entre 100 000 et 200 000 », a déclaré sur CNN le Dr Anthony Fauci à propos du nombre possible de décès. Devenu aux yeux de millions d’Américains une figure rassurante au fil de ses interventions quasi quotidiennes au sein de la task force de la Maison-Blanche sur le virus, cet expert a par ailleurs évoqué « des millions de cas » possibles. Mais il a aussi tenu à rappeler, avec prudence, que les modèles de projections se basaient toujours sur des hypothèses. « Ils donnent le pire et le meilleur des scénarios. Et généralement la réalité se situe quelque part au milieu », a-t-il expliqué.

Confrontée à un afflux de malades dans les hôpitaux et à une pénurie de matériel qui s’annonce, la France (2 314 morts, dont 319 ces dernières 24 heures) a commandé un milliard de masques et compte presque tripler le nombre de lits affectés à la réanimation. Un avion militaire allemand et un hélicoptère de l’armée française ont évacué vers l’Allemagne plusieurs patients de l’est de la France, dont les services de réanimation sont saturés.

Exode urbain

L’épidémie s’accélère aussi au Royaume-Uni, où le bilan a franchi samedi soir la barre des 1 000 morts, avec 260 nouveaux décès en une seule journée. « Nous savons que les choses vont s’aggraver avant qu’elles ne s’améliorent », a prévenu le Premier ministre Boris Johnson, lui-même contaminé, exhortant la population à respecter le confinement général mis en place lundi soir pour trois semaines.

Les Britanniques doivent « se préparer à une longue période » de confinement, a averti un de ses ministres, Michael Gove. Le Royaume-Uni pourrait ne pas renouer avec une vie normale avant six mois ou plus, a averti de son côté la chef adjointe des services sanitaires britanniques, Jenny Harries.

La Syrie a annoncé hier son premier décès lié au nouveau coronavirus, dans un pays où neuf autres cas ont été officiellement recensés par les autorités, qui ont adopté une série de mesures pour empêcher la propagation du virus. « Décès d’une femme à son arrivée à l’hôpital dans un état d’urgence. Après analyse, il s’est avéré qu’elle était atteinte du coronavirus », a annoncé le ministère de la Santé à Damas, dans un communiqué laconique partagé par les médias d’État. Le ministère ne donne pas de détail, ni sur le lieu du décès de la patiente ni sur son âge.

La Chine, berceau de l’épidémie, dont elle semble avoir endigué la progression sur son territoire, a fermé depuis samedi ses frontières à la plupart des étrangers et réduit drastiquement ses vols internationaux pour prévenir un retour du coronavirus via des cas « importés ».

Dernier pays de premier plan à n’avoir encore pris aucune mesure de confinement généralisé, la Russie bouclera ses frontières à partir de lundi, après avoir ordonné la fermeture des restaurants et de la plupart de ses commerces avant une semaine chômée. Les rues de Moscou étaient inhabituellement désertes durant le week-end.

Pour aider les Moscovites les plus isolés, des volontaires se sont organisés pour livrer les courses à domicile. En soirée, le maire de Moscou a ordonné le confinement de la population.

Dans les pays les plus pauvres, notamment en Afrique, les restrictions de déplacement et d’activité sont compliquées à mettre en œuvre et provoquent une vague d’exode urbain, notamment au Kenya et à Madagascar. Des centaines de Malgaches quittent en file indienne la capitale Antananarivo. Le Bénin ne dispose pas des « moyens des pays riches » pour prendre des mesures de confinement strictes, a estimé hier son président, Patrice Talon : « Si nous prenons des mesures qui affament tout le monde, elles finiront très vite par être bravées et bafouées. »

Source : AFP

La pandémie de Covid-19 se propage rapidement aux États-Unis, où Donald Trump a renoncé à isoler New York, tout en poursuivant ses ravages en Europe où l’on compte les deux tiers des 31 000 décès mondiaux et où l’Espagne a annoncé hier un nouveau record de plus de 800 morts en 24 heures.Faute de vaccin ou de traitement éprouvé, plus de trois milliards de personnes sur tous...

commentaires (1)

Enfin on parle de l'épidémie aux usa , je commençais à désespérer, bien que présenté timidement , ce qui est écrit s'apparente d'une info cachotière sur d'abord les mensonges du clown qui disait il y'a 2 semaines que ce n'était qu'un gros rhume , qui nous disait il y'a 8 jours qu'il fallait retourner au travail début avril et qui VIENT DE DIRE QUE SI LES USA S'EN TIRENT AVEC 100.000 À 200.000 MORTS CE SERAIT UNE BONNE CHOSE POUR LES USA . J'envoie ce message aux instruits et éduqués en leur disant qu'il faudrait aussi être bien informé pour pouvoir prétendre vouloir débattre de chose qu'on ne connaît pas . L'horizon s'ouvre à ceux qui hument l'air des 4 coins cardinaux , sans à priori ni soumission à ses instincts dévoyés.

FRIK-A-FRAK

15 h 40, le 30 mars 2020

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Commentaires (1)

  • Enfin on parle de l'épidémie aux usa , je commençais à désespérer, bien que présenté timidement , ce qui est écrit s'apparente d'une info cachotière sur d'abord les mensonges du clown qui disait il y'a 2 semaines que ce n'était qu'un gros rhume , qui nous disait il y'a 8 jours qu'il fallait retourner au travail début avril et qui VIENT DE DIRE QUE SI LES USA S'EN TIRENT AVEC 100.000 À 200.000 MORTS CE SERAIT UNE BONNE CHOSE POUR LES USA . J'envoie ce message aux instruits et éduqués en leur disant qu'il faudrait aussi être bien informé pour pouvoir prétendre vouloir débattre de chose qu'on ne connaît pas . L'horizon s'ouvre à ceux qui hument l'air des 4 coins cardinaux , sans à priori ni soumission à ses instincts dévoyés.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 40, le 30 mars 2020

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