Rechercher
Rechercher

Économie - Devises

Le syndicat des changeurs assure que le taux de change fixé par la BDL est appliqué

Le syndicat des changeurs assure respecter les termes de la circulaire n° 546 de la Banque du Liban. Reuters Archives

Le syndicat des changeurs au Liban a assuré dans un communiqué hier que les cambistes continuaient d’appliquer la circulaire de la Banque du Liban (BDL) publiée le 6 mars (n° 546) et qui plafonne le taux de change livre/dollar sur le marché secondaire, qualifiant de « calomnies » les informations affirmant le contraire et relayées notamment sur les « réseaux sociaux ».

Contactée par L’Orient-Le Jour, une source proche du syndicat a assuré que les changeurs agréés par la BDL vendaient et achetaient des dollars à un taux gravitant autour de 2 000 livres, comme le préconise la circulaire. Cette dernière évoque plus précisément un prix d’achat maximum 30 % plus élevé que celui appliqué entre la BDL et banques (1 507,5 LL pour un dollar, 1 515/1 518 en comptant la marge autorisée pour les transactions bancaires).

La parole du syndicat des changeurs est cependant mise en doute par un témoignage recueilli par L’Orient-Le Jour d’après lequel un changeur officiel du Kesrouan aurait racheté 2 000 dollars à un taux de 2 620 livres lundi. Selon le site Lebaneselira.org, qui suit l’évolution du taux de change depuis qu’il a commencé à grimper dans des proportions inhabituelles vers la fin de l’été sur fond de grave crise économique et financière, le taux du dollar au marché noir oscillait entre 2 650 et 2 750 livres hier.

La Banque centrale a adopté la circulaire n° 546 pour tenter de limiter l’inflation du cours du dollar qui n’a cessé de grimper depuis fin août, en marge de laquelle les banques ont imposé d’importantes restrictions sur les retraits d’espèces en dollars et les transferts vers l’étranger. Le texte officialise les termes d’un accord conclu entre la BDL et les changeurs le 21 janvier dernier, mais qui n’avait pas été appliqué par la filière, qui est autorisée, comme les banques, à ouvrir ses portes, avec des horaires restreints, pendant la période d’état d’urgence sanitaire décrétée le 15 mars par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

Si la BDL prévoit de retirer les autorisations d’exercer aux changeurs qui ne respectent pas la nouvelle circulaire, cette sanction tend toutefois à se révéler sans effet pour les bureaux opérant illégalement. Le syndicat des changeurs considère de son côté que la lutte contre les agents de change illégaux relevait de la responsabilité de l’État et des forces de sécurité.

Le syndicat des changeurs au Liban a assuré dans un communiqué hier que les cambistes continuaient d’appliquer la circulaire de la Banque du Liban (BDL) publiée le 6 mars (n° 546) et qui plafonne le taux de change livre/dollar sur le marché secondaire, qualifiant de « calomnies » les informations affirmant le contraire et relayées notamment sur les « réseaux...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut