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Dernières Infos - Liban

Plan électricité : les aounistes appellent à cesser les polémiques

Réunion du groupe parlementaire du "Liban fort", dont le Courant patriotique libre est la principale composante, le 3 mars 2020. Photo Ani

Le groupe parlementaire du "Liban fort", dont le Courant patriotique libre est la principale composante, a exhorté mardi les contempteurs du plan de réforme du secteur de l'électricité, l'un des chevaux de bataille de la formation qui détient depuis 2010 le ministère de l’Énergie, à cesser les polémiques sur ce sujet.

"Nous demandons à ceux qui critiquent le plan de l'électricité à présenter des alternatives aux Libanais plutôt que de les distraire avec des polémiques stériles. Ce type d'agissements politiques a empêché l'alimentation 24 heures sur 24 en courant électrique et pesé lourd sur les secteurs public et privé", indique un communiqué publié à l'issue d'une réunion hebdomadaire.

Le gouvernement libanais, sous l'impulsion de l'ancien ministre de l'Énergie et chef du CPL Gebran Bassil, a recours à des navires-centrales turcs produisant de l'électricité pour combler le déficit de production d'Électricité du Liban, une option critiquée par de nombreux experts et responsables politiques.

Vendredi, les anciens ministres libanais de l'Énergie affiliés au (CPL), César Abi Khalil et Nada Boustani, avaient défendu leurs bilans sur le dossier de l'électricité, dont la mauvaise gestion est endémique au Liban.

En principe, le plan Boustani programmait pour début 2020 une augmentation de 180 % des tarifs d’Électricité du Liban (figés depuis 1994 et subventionnés depuis) parallèlement à une hausse progressive de la production à travers des solutions dites provisoires, qui permettraient à EDL d’assurer plus de 20 heures de courant pour toutes les régions (contre 14 à 16 heures actuellement).

Par ailleurs, le CPL a affiché sa "détermination" à œuvrer à la restitution des fonds volés.

Dans la matinée, une cinquantaine de personnes se sont réunies pour un sit-in devant l'ambassade de Suisse à Beyrouth pour demander à la Confédération helvétique son aide pour restituer les fonds que des responsables libanais y auraient déposés.

Le Liban traverse une crise économique et financière profonde, et les établissements bancaires ont mis en place des mesures drastiques afin de juguler les fuites de capitaux, baissant fortement les sommes que les déposants peuvent retirer de leurs comptes, surtout en devises étrangères. Début février, le président du Parlement Nabih Berry avait relancé la polémique sur les fonds transférés à l’étranger par de riches déposants, en affirmant que "cinq directeurs de banque avaient transféré leurs fonds personnels à l’étranger" pour un montant cumulé d’environ "2,3 milliards de dollars", selon lui.

Le groupe parlementaire du "Liban fort", dont le Courant patriotique libre est la principale composante, a exhorté mardi les contempteurs du plan de réforme du secteur de l'électricité, l'un des chevaux de bataille de la formation qui détient depuis 2010 le ministère de l’Énergie, à cesser les polémiques sur ce sujet."Nous demandons à ceux qui critiquent le plan de l'électricité à...