Plusieurs composantes du mouvement du 17 octobre, notamment le Bloc national, Beirut Madinati, l’Observatoire populaire pour la lutte contre la corruption, le Courant de la société civile et Alliance nationale ont présenté hier un plan financier de sauvetage préconisant une suspension du paiement par l’État des eurobonds, dont une série arrive à échéance le 9 mars, qui serait accompagnée d’un programme de réformes visant à renforcer le développement et la protection sociale. Le plan a été annoncé dans un communiqué publié à l’issue d’un congrès tenu au Théâtre al-Madina. Il vise principalement à vérifier les comptes de la Banque du Liban pour déterminer la taille réelle des réserves en devises étrangères, gérer de manière stratégique les réserves de devises restantes afin de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens, obliger les banques à suivre les normes internationales de préparation des rapports financiers pour montrer ainsi la réalité de leur situation financière et rejeter les conditions du Fonds monétaire international (FMI) qui pénaliseraient les personnes à faibles revenus.
Ce plan, indique le texte, vise également à réduire le gaspillage et sanctionner les personnes corrompues, ainsi qu’à réformer le secteur de l’électricité. Il prévoit aussi un impôt progressif et la lutte contre l’évasion fiscale, la récupération des biens-fonds maritimes et fluviaux, la réduction des taux d’intérêt sur tous les prêts et le renforcement de la Sécurité sociale.
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PAS MAL. MAIS PECHE EN PLUSIEURS POINTS. LA GARANTIE DES DEPOTS DES CITOYENS RESIDENTS ET DE LA DIASPORA.= UN DES PREMIERS POINTS.
LA LIBRE EXPRESSION
09 h 32, le 29 février 2020