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Sport - Sports d’hiver

Grande Coulée Challenge : pour « montrer un autre Liban »

L’événement, qui comprend une course de ski de randonnée, une autre en raquettes et une sortie champêtre en raquettes, est programmé le 8 mars.

Le Grande Coulée Challenge est une course de ski de randonnée dans le massif du mont Sannine. Photo fournie par Maxime Chaya

Maxime Chaya, qui n’est plus à présenter dans le monde du sport extrême et de haut niveau, organise le dimanche 8 mars prochain le Grande Coulée Challenge, une course de ski de randonnée courte, rapide et simple, qui gravit et redescend l’emblématique Grande Coulée dans le massif de Sannine. La Grande Coulée est une piste de ski légendaire encore vierge, en ce sens qu’elle n’est pas desservie par des remonte-pentes. Large couloir remarquablement régulier et esthétique, la Grande Coulée est visible depuis le bord de mer.

« La Patrouille des Cèdres, autre événement que j’organise, étant une équipée biennale – la prochaine édition est prévue en 2021 –,

j’ai voulu programmer quelque chose cette année également. En dépit de la situation de crise qui prévaut actuellement dans le pays, j’ai tenu à montrer une autre image du Liban, que j’appelle parfois égoïstement ‘‘mon Liban’’ », relate Maxime Chaya à L’Orient-Le Jour.

La ligne de départ du Grande Coulée Challenge se situe au-dessus de la route d’accès à la piste, entre les pommiers. Le parcours de la course s’oriente en direction du sud-ouest, vers la Petite Coulée (piste également nommée Berland) et remonte jusqu’au sommet – avoisinant les 2 600 m – via l’arête sud du massif de Sannine. L’arrivée se fera au bas de la Grande Coulée, proche du lieu de départ. Le total de la montée et de la descente sera de 1 000 m environ. « Je prévois une télécabine là-bas un jour, mais je serai probablement en chaise roulante ou bien déjà dans un autre monde », assure Maxime Chaya, avec une pointe d’humour. L’an dernier, ce sont les commandos de l’armée libanaise qui avaient fourni leur assistance à l’organisation de l’événement. Cette année, ce sont les Scouts du Liban - Pionnières et Routiers - qui assistent les organisateurs.

« La Croix-Rouge libanaise sera présente également, comme toujours » (lors des équipées qu’il organise), précise Maxime Chaya, indiquant que la chaîne MTV retransmettra les moments forts de la course.

En outre, parallèlement à la course de ski de randonnée, deux autres épreuves seront au programme du Grande Coulée Challenge : une course et une sortie en raquettes. La course se déroulera sur une boucle de 4 km – à parcourir une ou deux fois, dépendamment de la catégorie d’âge des participants. Quant à la sortie, « qui sera très spéciale, puisqu’elle aura lieu lors de la Journée internationale de la femme » (décrétée le 8 mars de chaque année par l’ONU), affirme Maxime Chaya, c’est une promenade champêtre destinée aux dames (et messieurs) dans la région de Sannine, au pied des pistes mythiques Grande Coulée, Coucado et Berland (Petite Coulée).

« Outre les Libanais, nous avons déjà des participants inscrits venus de divers pays (France, Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Suisse, etc.). La sortie en raquettes attire particulièrement les ambassadeurs établis au pays du Cèdre, notamment ceux des pays nordiques », assure Maxime Chaya, concluant : « Je voudrais particulièrement remercier les personnes qui ont cru en ce projet et nous ont soutenus, malgré les temps durs que traverse le pays, ainsi que la municipalité de Baskinta (en contrebas du Sannine) qui nous a été d’une grande aide et a facilité l’organisation du Grande Coulée Challenge. »

Les inscriptions à chacun des trois événements peuvent se faire sur le site web de la course :

www.patrouilledescedres.com/gcc.

Maxime Chaya, qui n’est plus à présenter dans le monde du sport extrême et de haut niveau, organise le dimanche 8 mars prochain le Grande Coulée Challenge, une course de ski de randonnée courte, rapide et simple, qui gravit et redescend l’emblématique Grande Coulée dans le massif de Sannine. La Grande Coulée est une piste de ski légendaire encore vierge, en ce sens qu’elle n’est...

commentaires (1)

Bonjour , j'ai été le premier , je pense , à diffuser la pratique des raquettes par un certain nombre de personnes . L'hiver 80-81 avait vu la mort de jeunes hommes qui traversaient la montagne pour ravitailler Zahlé . Je me suis donc installé à la fin de l'été 1981 à l'hotel Faraya -M'Zaar pour créer une école de combat en neige . Les raquettes ont été commandées "au Vieux Campeur " ainsi que les combinaisons . Avec des étudiants en médecine j'ai traduit les cours de secourisme en libanais .Dès que la neige est tombée sérieusement j'ai reçu toutes les semaines entre 50 et 100 jeunes por des stages de 6 jours . Avec en final la construction d'igloos et la nuit du vendredi au samedi pour dormir dans ces igloos .J'ai même montré à l'Armée libanaise comment mettre les raquettes que la France avait envoyées . J'ai passé un hiver inoubliable à Ouyoune es simaane .

yves gautron

17 h 03, le 25 février 2020

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Commentaires (1)

  • Bonjour , j'ai été le premier , je pense , à diffuser la pratique des raquettes par un certain nombre de personnes . L'hiver 80-81 avait vu la mort de jeunes hommes qui traversaient la montagne pour ravitailler Zahlé . Je me suis donc installé à la fin de l'été 1981 à l'hotel Faraya -M'Zaar pour créer une école de combat en neige . Les raquettes ont été commandées "au Vieux Campeur " ainsi que les combinaisons . Avec des étudiants en médecine j'ai traduit les cours de secourisme en libanais .Dès que la neige est tombée sérieusement j'ai reçu toutes les semaines entre 50 et 100 jeunes por des stages de 6 jours . Avec en final la construction d'igloos et la nuit du vendredi au samedi pour dormir dans ces igloos .J'ai même montré à l'Armée libanaise comment mettre les raquettes que la France avait envoyées . J'ai passé un hiver inoubliable à Ouyoune es simaane .

    yves gautron

    17 h 03, le 25 février 2020

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