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Dernières Infos - Liban

Contestation : quatre personnes, soupçonnées d'avoir causé des troubles, arrêtées à Saïda, l'activiste Bzeih relâché

Des protestataires faisant face aux forces de l'ordre, dans une rue du centre-ville de Beyrouth, le 11 février 2020. REUTERS/Mohamed Azakir

Les services de renseignement de l'armée libanaise ont arrêté mercredi quatre personnes à Saïda, soupçonnées d'être impliqués dans les troubles, mardi, dans le centre-ville de Beyrouth pendant la séance parlementaire du vote de confiance au gouvernement de Hassane Diab, ainsi que dans la grande ville du Liban-Sud à des dates antérieures, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Selon l'Ani, il s'agit de trois Libanais et d'un ressortissant possédant les nationalités palestinienne et syrienne.

Par ailleurs, le membre de la direction de la section jeunes et étudiants au sein du Parti communiste libanais (PCL), Mohammad Bzeih, arrêté mardi devant l'une des entrées du Parlement, a été relâché dans la soirée de la caserne Hélou, devant laquelle des dizaines de contestataires s'étaient rassemblés pour réclamer sa libération. Selon l'Ani, l'activiste et ses compagnons se sont ensuite dirigés vers la place Riad Solh, dans le centre-ville de Beyrouth.

L'activiste Mohammad Bzeih. Photo partagée sur le compte Facebook du réalisateur et activiste Lucien Bou Rjeily

"Mohammed Bzeih est particulièrement ciblé des forces de l’ordre. Mardi, il se trouvait sur place avec tous les manifestants, avec pour objectif de bloquer les routes du Parlement pour empêcher les députés de voter la confiance", explique à L’Orient-Le Jour l’activiste et cinéaste, Lucien Bourjeily, qui estime que "le militant dérange probablement" (le pouvoir), car "il fait partie de ces contestataires mobilisés contre les banques, qui prend souvent la parole dans les mégaphones".

Dans la journée, le président libanais, Michel Aoun, a dénoncé l'apparition au sein du mouvement de contestation populaire d'une "faction radicale".

Mardi matin, le centre-ville de la capitale s’était transformée en véritable scène de bataille, entre des milliers de manifestants qui ont tenté d’empêcher les députés de parvenir au Parlement pour voter la confiance au gouvernement, et les forces de sécurité qui ont eu recours à une pluie de gaz lacrymogènes, aux canons à eau, aux balles en caoutchouc et aux matraques pour les disperser. La journée s'est soldée par un bilan de près de 400 personnes blessées.

Les services de renseignement de l'armée libanaise ont arrêté mercredi quatre personnes à Saïda, soupçonnées d'être impliqués dans les troubles, mardi, dans le centre-ville de Beyrouth pendant la séance parlementaire du vote de confiance au gouvernement de Hassane Diab, ainsi que dans la grande ville du Liban-Sud à des dates antérieures, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani,...