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Politique

Diab : Nous devons comprendre que le danger d’un effondrement est réel

« Le Liban passe par des circonstances difficiles et inédites », a encore affirmé hier Hassane Diab, soulignant que le Liban ne pourrait pas s’en sortir en toute sécurité sans un appui « extérieur » qui vient s’ajouter à celui de l'« intérieur ».Mohammad Azakir/Reuters

Prenant la parole peu avant le vote de confiance pour répondre aux interventions des députés, le Premier ministre Hassane Diab a de nouveau défendu son équipe. « Ce gouvernement, malgré toutes les accusations, est celui d’experts non partisans, a-t-il affirmé. C’est pour cela que nous avons eu un baptême difficile pour résoudre un problème compliqué. Nos cœurs battent avec ceux des gens que nous soutenons. Nous soutenons les demandes de la révolution, mais nos yeux sont rivés sur vous pour que vous nous accordiez votre confiance. »

« Personne ne peut éliminer personne, a ajouté M. Diab. Les députés ont leur légitimité et leur représentativité, car ils bénéficient de la légitimité de ceux qui les ont élus. La révolution a quant à elle aussi sa légitimité et représente une large frange de la population libanaise. Comment concilier ces deux camps ? (…) L’équation est compliquée. Mais finalement, elle est plus simple qu’il n’y paraît. La population est unie, malgré les différentes affinités politiques. Sans l’intifada du 17 octobre, ce gouvernement n’existerait pas. C’est pour cela que ce cabinet est condamné à porter les demandes des Libanais et lancer le processus de sauvetage. »

« Le Liban passe par des circonstances difficiles et inédites », a encore affirmé M. Diab, soulignant que le Liban ne pourrait pas s’en sortir en toute sécurité sans un appui « extérieur » qui vient s’ajouter à celui de l’« intérieur ». « L’incendie se propage rapidement et les efforts sont déployés pour le circonscrire, a-t-il déclaré. Si le gouvernement perd le contrôle de cet incendie, personne ne sera à l’abri (…). Il ne servira donc plus à rien de parler de réformes, d’électricité, de salaires ou d’autres programmes. Dans ce cabinet, nous sommes conscients des défis que nous devons relever (…). C’est la raison pour laquelle ce gouvernement fera face aux obstacles avec fermeté, stratégie et méthodologie. Personne de nous ne veut faire la compétition à un député ou un zaïm. Tout ce que nous cherchons c’est le sauvetage. Nous sommes là pour servir les gens. Tous les gens. »

« Nous devons comprendre que le danger d’un effondrement est réel », a encore affirmé M. Diab, notant que « tout le monde sans exception doit participer à l’opération de sauvetage ». Soulignant que ce n’est pas son gouvernement qui a mené le pays « à cette situation dangereuse », il a déclaré que « pendant des heures, nous avons écouté les interventions des députés ». « D’aucuns nous ont rendu justice, d’autres nous ont donné des conseils, alors que certains d’entre eux nous ont demandé des comptes comme si nous faisions partie du pouvoir depuis trente ans. Mais est-il possible qu’il n’y ait pas eu une reconnaissance réaliste des causes qui ont mené à la situation actuelle ? Est-il possible que le pays soit au bord de l’effondrement et que personne n’ait osé en assumer la responsabilité ? »

Et M. Diab de conclure : « Nous demandons votre confiance et votre soutien car notre mission sera difficile. »


Prenant la parole peu avant le vote de confiance pour répondre aux interventions des députés, le Premier ministre Hassane Diab a de nouveau défendu son équipe. « Ce gouvernement, malgré toutes les accusations, est celui d’experts non partisans, a-t-il affirmé. C’est pour cela que nous avons eu un baptême difficile pour résoudre un problème compliqué. Nos cœurs battent avec...

commentaires (2)

TOUS LE SAVENT. MONTREZ-NOUS CE QUE VOUS ET VOTRE EQUIPE POUVEZ FAIRE. ALLEZ !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 51, le 12 février 2020

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Commentaires (2)

  • TOUS LE SAVENT. MONTREZ-NOUS CE QUE VOUS ET VOTRE EQUIPE POUVEZ FAIRE. ALLEZ !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 51, le 12 février 2020

  • "Est-il possible que le pays soit au bord de l’effondrement et que personne n’ait osé en assumer la responsabilité ? » Force est de constater que oui... malheureusement, tout le problème est là... jusqu'à ce jour, personne n'a eu le courage de reconnaitre ses erreurs (et d'abord, de les éviter).

    NAUFAL SORAYA

    07 h 41, le 12 février 2020

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