Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Cinéma

Le film sud-coréen « Parasite » entre dans la légende des Oscars

Le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho et son équipe posant avec leurs trophées. Matt Petit/Ampas/AFP

Le film Parasite, du réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho, est entré dimanche soir (hier à l’aube au Liban) dans la légende des Oscars en devenant le premier long-métrage en langue étrangère à obtenir le prix du meilleur film. « Ça semble complètement surréaliste. J’ai l’impression qu’on va me frapper et que je vais me réveiller », a lancé le réalisateur, avant d’ajouter : « C’est vraiment foutrement dingue ! » Applaudi par le gratin de l’industrie du cinéma lors de cette 92e édition des Oscars, Parasite a déjoué de façon fracassante les pronostics, qui voyaient un couronnement pour 1917 du réalisateur britannique Sam Mendes. Signe de cet engouement, le film a également reçu l’Oscar du meilleur scénario original, tandis que M. Bong a été sacré meilleur réalisateur. Parasite a également été primé dans la catégorie du meilleur film international (auparavant meilleur film en langue étrangère).

En recevant son Golden Globe le mois dernier, M. Bong avait lancé avec humour : « Quand vous aurez surmonté la barrière des deux centimètres de sous-titres, vous découvrirez des films étonnants. » L’Académie des Oscars, vivement critiquée pour le manque de diversité dans ses choix, a manifestement entendu le réalisateur, déjà récompensé par la Palme d’or au Festival de Cannes l’an dernier. Cette année, hormis l’actrice britannique Cynthia Erivo (Harriet), tous les acteurs et actrices en lice étaient blancs et aucune femme n’a été retenue chez les réalisateurs. Pour protester à sa manière, la star Natalie Portman avait fait broder sur sa cape le nom d’une demi-douzaine de réalisatrices qui ont, selon elle, été injustement snobées cette année.

Donné comme le grand favori, 1917, film sur l’équipée de deux jeunes soldats dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a dû se contenter de trois prix : l’Oscar de la meilleure photographie et deux dans des catégories techniques (son et effets spéciaux). Vive déception également pour Martin Scorsese, dont le thriller politico-mafieux The Irishman est reparti bredouille malgré dix nominations. Martin Scorsese a tout de même reçu un hommage appuyé et émouvant de Bong Joon-ho, rappelant comment il avait « étudié ses films à l’école ». Maigre moisson, enfin, pour Quentin Tarantino – lui aussi chaleureusement salué par M. Bong – qui jouait pourtant à domicile avec Once Upon a Time… in Hollywood. Le film est reparti avec seulement deux Oscars, dont un à Brad Pitt en tant que second rôle.

Du côté des comédiens, l’académie a privilégié les grands favoris : Joaquin Phoenix a été désigné meilleur acteur pour son rôle choc de Joker sombrant dans la folie et le meurtre, tandis que Renée Zellweger a reçu comme prévu la statuette dorée dans la catégorie meilleure actrice pour son incarnation de Judy Garland dans Judy. Enfin, Laura Dern a été primée en tant que second rôle dans le film Marriage Story, cadeau rêvé à la veille de son 53e anniversaire.

La cérémonie a aussi été l’occasion de saluer la mémoire de Kirk Douglas, un des derniers monstres sacrés de l’âge d’or de Hollywood, décédé mercredi dernier à 103 ans.

Source : AFP

Le film Parasite, du réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho, est entré dimanche soir (hier à l’aube au Liban) dans la légende des Oscars en devenant le premier long-métrage en langue étrangère à obtenir le prix du meilleur film. « Ça semble complètement surréaliste. J’ai l’impression qu’on va me frapper et que je vais me réveiller », a lancé le réalisateur, avant...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut