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Lifestyle - Danse

Raya Awad, le street jazz, des rues de New York à Beyrouth

Raya Awad, passionnée de street jazz. Photo DR

Raya Awad est tombée amoureuse de la danse depuis qu’elle s’est mise la première fois à la barre, à quatre ans à peine... Un vrai coup de foudre.

Aujourd’hui, 25 ans plus tard, et toujours aussi passionnée par cet art, elle vient d’ouvrir les portes de son studio, situé à Tabaris, où elle enseigne la danse classique et le street jazz, une discipline qu’elle a perfectionnée à New York. Dans son école baptisée Broadway Dance Studio by Raya, des cours de danse orientale sont également dispensés par Hélène Cremona, une ancienne élève de Nadia Gamal. Le studio propose également des cours de pilates et de théâtre musical.

« La danse est un immense espace de liberté où l’on peut s’exprimer différemment. C’est une discipline qui me transporte ailleurs », souligne-t-elle, un beau visage cerné de longs cheveux noirs et une plastique parfaite.

Quand elle entame ses études en gestion à l’Université américaine de Beyrouth, elle met en veilleuse son amour pour la danse durant quelques années, le temps de décrocher son diplôme. Elle s’envole ensuite pour Paris afin de suivre des cours de marketing de mode au célèbre Istituto Marangoni. C’est là que, rattrapée par ce moyen d’expression qui la libère, elle s’inscrit à des cours de street jazz au centre de danse du Marais. « J’ai eu comme une révélation. C’était tout à fait différent de la danse classique que je faisais quand j’étais plus jeune. Cette technique cassait la discipline rigide que j’avais apprise, dans le bon sens. J’ai voulu me perfectionner, aller plus loin, découvrir toutes les possibilités de ce style », raconte-t-elle, ajoutant qu’elle s’est même envolée pour New York afin d’apprendre les bases de cette danse originaire du Bronx. C’est là-bas, au Broadway Dance Studio, qu’elle acquiert également les rudiments du théâtre musical. Pour en profiter au mieux, elle reste à Manhattan deux ans pour se perfectionner. Il y a trois ans, elle retrouve le Liban munie d’une expérience et d’un master en danse. « À New York, j’ai passé le plus clair de mon temps à m’imprégner des danses des rues. » Lorsque la jeune femme rentre à Beyrouth, elle travaille un peu dans la mode et le domaine associatif, puis décide de changer de vie en ouvrant une école de danse. Son projet se concrétise il y a un peu moins de deux mois, et malgré la situation économique, le Broadway Dance Studio by Raya connaît un franc succès, surtout pour ses cours de street jazz.

« J’ai ouvert mon studio depuis peu et je commence à avoir un important nombre d’élèves. Durant tout le mois de février, je donnerai des cours, en week-end, de danse classique et de street jazz aux élèves des écoles de neige, à l’hôtel Faraya Mzaar. Leurs mères qui les attendent peuvent, elles, prendre des cours de salsa », précise-t-elle.

Raya Awad a des élèves de tout âge, mais surtout des enfants et des adolescents. Du haut de ses trente ans et de son expérience personnelle, elle peut confirmer que « la danse forge la personnalité. C’est une discipline personnelle qui rend ceux qui la pratiquent totalement indépendants ». Et certainement épanouis...

Raya Awad est tombée amoureuse de la danse depuis qu’elle s’est mise la première fois à la barre, à quatre ans à peine... Un vrai coup de foudre. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, et toujours aussi passionnée par cet art, elle vient d’ouvrir les portes de son studio, situé à Tabaris, où elle enseigne la danse classique et le street jazz, une discipline qu’elle a perfectionnée à...

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