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Campus - PARCOURS

« Pour arriver à me construire, j’ai beaucoup lutté »

Du Koura à Washington, parcours de la journaliste Joyce Karam.

Joyce Karam est aujourd’hui correspondante du journal « The National » et professeure adjointe à l’Université George Washington. Photo Lynn Chai

Sous une apparence angélique et un sourire malicieux qu’elle affiche lors de ses passages sur les chaînes télévisées américaines et arabes, Joyce Karam, correspondante du journal The National – publié aux Émirats arabes unis – et professeure adjointe à l’Université George Washington, est une combattante qui se rend aux quatre coins du globe afin de couvrir les événements sur le terrain. Elle partage activement, avec ses milliers de followers sur Twitter, ses commentaires portant sur la situation politique aux États-Unis et dans les pays arabes.Avant d’arriver à se faire un nom et à gagner l’estime de ses collègues, cette originaire du Koura, au Liban-Nord, a mené de nombreux combats. Le plus important a démarré dès son arrivée aux États-Unis pour y poursuivre un master en paix internationale et résolution des conflits à l’Arcadia University en Pennsylvanie. Elle avait auparavant poursuivi des études en journalisme à l’Université libanaise et travaillé à Tripoli pour les journaux as-Safir et an-Nahar. « Je suis arrivée (à Washington) en 2001 peu avant les attentats du 11-Septembre. C’était à la fois surprenant et compliqué. En dépit de cette réalité sur le terrain, il fallait penser à autre chose et bosser dur. Parallèlement à mes études, j’ai exercé trois boulots différents au sein de mon campus et j’ai même même travaillé à la cafétéria et lavé des assiettes pour survivre économiquement », nous raconte-t-elle.

Elle revient sur les clichés qui circuleraient à propos de la vie des étudiants arrivant aux États-Unis, qu’ils vivraient dans d’excellentes conditions matérielles. « Ce n’est pas vrai », affirme-t-elle avant d’ajouter : « Il faut énormément travailler. Pour arriver à se construire ici, j’ai beaucoup lutté et je remercie vivement ma famille et mes amis pour leur soutien inconditionnel. »

Sa famille et ses proches, Joyce Karam a l’occasion de les voir lors de ses passages au Liban deux fois par an. Ce qui lui permet de maintenir des attaches fortes avec le pays. Aux étudiants du Liban, elle conseille : « Soyez toujours curieux et indépendants. C’est ce qui vous rendra immunisés contre n’importe quelle difficulté que vous pourriez rencontrer. »



Sous une apparence angélique et un sourire malicieux qu’elle affiche lors de ses passages sur les chaînes télévisées américaines et arabes, Joyce Karam, correspondante du journal The National – publié aux Émirats arabes unis – et professeure adjointe à l’Université George Washington, est une combattante qui se rend aux quatre coins du globe afin de couvrir les événements sur...

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