Photo d'archives AFP / Patrick BAZ
Des dizaines de manifestants en colère tentaient mercredi peu avant 17h de franchir les fortifications érigées par les forces de l'ordre à l'entrée du Parlement au niveau de la rue Weygand, dans le centre-ville de Beyrouth, au lendemain de la formation du gouvernement de Hassane Diab, déjà conspué par la rue.
Selon les images de la chaîne LBCI, des dizaines de jeunes, certains cagoulés, lançaient des pierres et des objets en direction des forces de l'ordre, ces dernier ripostant à l'aide de canons à eau.
Malgré les canons à eau, les manifestants ont déroulé, devant la barrière de défense en fer mise en place par les forces de l'ordre barrant l'accès au Parlement où se concentrent les tensions, une grande banderole sur lequel est écrit "La décharge du Parlement".
Le gouvernement Diab, dont la formation officielle a été annoncée mardi peu avant 22h, succède au cabinet Hariri, qui a démissionné le 29 octobre sous la pression de la rue qui se révolte depuis le 17 octobre. Cette même rue a d'ores et déjà rejeté le gouvernement de M. Diab dès hier soir, des contestataires bloquant plusieurs routes à travers le pays.
A l'issue de la première réunion de son gouvernement, le nouveau Premier ministre a averti plus tôt dans la journée que le Liban faisait face à une "catastrophe" économique, soulignant les "défis immenses" qui attendent son équipe.
Depuis samedi, des centaines de personnes, manifestants et forces de l'ordre, ont été blessés dans des affrontements lors de rassemblement à proximité du Parlement et dans d'autres quartiers de la capitale.
Des dizaines de manifestants en colère tentaient mercredi peu avant 17h de franchir les fortifications érigées par les forces de l'ordre à l'entrée du Parlement au niveau de la rue Weygand, dans le centre-ville de Beyrouth, au lendemain de la formation du gouvernement de Hassane Diab, déjà conspué par la rue.Selon les images de la chaîne LBCI, des dizaines de jeunes, certains cagoulés,...
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