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Économie - Énergie

Hydrocarbures offshore : la fin du second round repoussée au 30 avril

Une plate-forme pétrolière (illustration). Photo d'archives Reuters

La ministre sortante de l’Énergie et de l’Eau, Nada Boustani, a indiqué dans un communiqué hier avoir reporté du 31 janvier au 30 avril la date limite des dépôts de candidatures pour les participants au second round d’attribution des licences d’exploration et de production d’hydrocarbures offshore. La ministre a précisé avoir effectué ce report à la demande de plusieurs sociétés candidates qui ont demandé plus de temps pour préparer leurs dossiers.

La ministre a en outre affirmé que le navire de forage Tungsten Explorer, qui appartient à l’opérateur américain Vantage Drilling, retenue l’été dernier à l’issue d’un appel d’offres international, était toujours attendu comme prévu à Beyrouth pour démarrer le processus d’exploration du bloc n°4 de la Zone économique exclusive du Liban (ZEE).


(Lire aussi : Hydrocarbures offshore : Total confirme le forage du premier puits en décembre)

Plusieurs scénarios

Au départ, le Liban avait sciemment exigé de Total, leader du consortium Total/ENI/Novatek à qui le Liban a attribué deux blocs de sa ZEE en 2018, d’entamer dès décembre le forage du premier puits, afin que l’Autorité de l’Énergie (LPA) puisse disposer des résultats de ces travaux lorsqu’elle procédera en janvier à l’évaluation des offres du deuxième round d’attribution des licences d’exploration et de production. En avril, Beyrouth a lancé un second appel d’offres pour l’exploration de cinq nouveaux blocs sur les 10 au total que compte le pays, avec comme date-butoir janvier 2020. Il s’agit des blocs n° 1 (Nord-Ouest), n° 2 (Nord-Est), n° 5 (centre-Ouest), n° 8 (Sud-Est) et n° 10 (Sud-Ouest). Mais finalement le consortium ne débutera le creusement du premier puits dans le bloc maritime n° 4 (centre de la ZEE) que courant janvier, voire même en février. Le directeur général de Total E&P Liban, Ricardo Darré, a indiqué il y a deux semaines que les résultats de cette opération devraient être clairs d’ici à juin. Les travaux de forage doivent durer environ 55 jours. Le forage du puits devrait permettre de confirmer le potentiel du pays en matière d’hydrocarbures, même si un premier puits ne signifie pas forcément une première découverte. Le forage d’un second puits, dans le bloc n° 9 (au sud de la ZEE), est prévu pour fin 2020.

M. Darré a précisé que si le processus de forage prendra environ 60 jours, trois scénarios différents sont possibles : – le puits est sec, ce qui signifie qu’aucune découverte n’est faite, et cela sera rapidement visible ; – une découverte commerciale claire est établie, elle sera connue rapidement après la fin du forage ; – ces deux scénarios se produisent rarement, et dans 90 % des cas, ce n’est pas clair et l’on n’est pas sûr du volume ou de la qualité de la découverte.

« Dans ce cas, environ deux mois supplémentaires sont nécessaires pour décider si nous allons de l’avant ou si nous envisageons une autre perspective », a-t-il déclaré. Cela signifie que le consortium saura en juin si le bloc 4 contient une découverte qui mérite d’être développée davantage. M. Darré a affirmé que les informations obtenues à partir du bloc 4 aideraient le consortium à déterminer l’emplacement précis du creusement du puits dans le bloc n° 9 plus tard dans l’année.


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La ministre sortante de l’Énergie et de l’Eau, Nada Boustani, a indiqué dans un communiqué hier avoir reporté du 31 janvier au 30 avril la date limite des dépôts de candidatures pour les participants au second round d’attribution des licences d’exploration et de production d’hydrocarbures offshore. La ministre a précisé avoir effectué ce report à la demande de plusieurs...

commentaires (3)

Ce consortium de foutage de gueule a dû recevoir des "mid-night calls" de ceux qui gèrent la région, voire qui gèrent le monde, pour retarder un peu tout ça de quelques mois, peut-être de quelques années. Si les libanais ne sont pas pressés, pourquoi le reste du monde le serait-il?

Shou fi

09 h 03, le 15 janvier 2020

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Commentaires (3)

  • Ce consortium de foutage de gueule a dû recevoir des "mid-night calls" de ceux qui gèrent la région, voire qui gèrent le monde, pour retarder un peu tout ça de quelques mois, peut-être de quelques années. Si les libanais ne sont pas pressés, pourquoi le reste du monde le serait-il?

    Shou fi

    09 h 03, le 15 janvier 2020

  • WALLA MA RAH I KHALLOU BHAL BIYAR WALA SELT3AN LES VOISINS QUI BOSSENT DEPUIS DES ANS. ICI ON ROUPILLE A YEUX OUVERTS COMME DES C...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 21, le 14 janvier 2020

  • Pendant ce temps, nos voisins exploitent à fond ces ressources et se sont même concertés pour construire un gazoduc. Prenez votre temps Madame La Ministre, bientôt vous trouverez de quoi remplir 3 bonbonnes de gaz

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 18, le 14 janvier 2020

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