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Sport - Tennis

En 2020, enfin un vrai conflit de générations sur le circuit mondial ?

La saison 2019 féminine de tennis a été marquée par l’éclosion de l’Australienne Ashleigh Barty, qui a terminé l’année n° 1 mondiale au bout d’une route pavée d’or : 11,3 millions de dollars de gains, provenant notamment de ses titres à Roland-Garros et aux Masters de Shenzhen. Martin Bureau/AFP

Après des provocations en 2019, la génération Y de Daniil Medvedev, Stefanos Tsitsipas et Alexander Zverev va-t-elle enfin aller jusqu’au conflit avec ses aînés Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer qui ont une nouvelle fois dominé la saison de tennis ? Chez les dames, la saison a été marquée par l’éclosion de l’Australienne Ashleigh Barty qui a terminé l’année n° 1 mondiale au bout d’une route pavée d’or : avec 11,3 millions de dollars provenant notamment de ses titres à Roland-Garros et aux Masters de Shenzhen, elle a amassé plus de gains en tournois que Federer (8,7 millions de dollars). Au classement des gains, la joueuse de 23 ans n’est devancée que par Nadal (16,6 millions de dollars) et Djokovic (13,2 millions de dollars).

À eux trois, Nadal, Djokovic et Federer ont de nouveau remporté les quatre tournois du grand chelem (Open d’Australie et Wimbledon pour Djokovic, Roland-Garros et US Open pour Nadal), ainsi que 5 des 9 Masters 1000 (Djokovic à Madrid et Paris, Nadal à Rome et Montréal, Federer à Miami) et la Coupe Davis nouvelle formule (Nadal avec l’Espagne). Et ils ont trusté une nouvelle fois le podium de fin d’année, dans l’ordre : Nadal (33 ans), Djokovic (32 ans) et Federer (38 ans). Mais 2019 n’a pas été un long fleuve tranquille pour ce trio de légende : blessures et fatigue ont bien failli faire dérailler leur saison… mais pas autant que la garde montante.

Car si Djokovic et Federer ont abandonné à Flushing Meadows quelques semaines après avoir joué à Wimbledon l’une des finales les plus homériques de l’histoire (13-12 au tie-break du 5e set pour le Serbe), Nadal est allé au bout à New York mais a dû livrer une lutte titanesque en finale face au Russe Medvedev. Ce grand échalas de 23 ans a bien failli devenir, le 8 septembre dernier, le premier joueur hors Big 3 à s’imposer dans un tournoi du grand chelem depuis Stan Wawrinka à l’US Open 2016 et ainsi mettre un terme à une série de désormais 12 tournois majeurs partagés entre ces seuls trois joueurs... Au cours d’un trimestre août-octobre époustouflant, le Russe a remporté ses deux premiers Masters 1000 (Cincinnati et Shanghai) et joué 6 finales d’affilée en autant de tournois avec 3 titres au passage, avant de s’effondrer de fatigue aux Masters de Londres et de déclarer forfait pour la Coupe Davis. Au total, il est le joueur qui a remporté le plus de matches cette saison (59), devant Nadal (58) et Djokovic (57) qu’il a battu deux fois (Monte-Carlo, Cincinnati).

Medvedev a ainsi atteint le 4e rang mondial, son meilleur classement, qu’il a cédé en toute fin d’année à Dominic Thiem. Finaliste à Roland-Garros, l’Autrichien de 26 ans a battu Federer puis Djokovic aux Masters de Londres, avant de céder en finale face à Tsitsipas. Le Grec (21 ans) a ainsi décroché le plus beau titre de sa carrière et atteint son meilleur classement (5e), au cours d’une saison où il a battu Nadal sur la terre battue de Madrid, Djokovic à Shanghai et Federer à l’Open d’Australie, Rome et aux Masters. En 2018, c’est Zverev qui avait remporté ce Tournoi des maîtres. La saison 2019 n’a pas permis à l’Allemand de 22 ans de confirmer. Mais il a quand même atteint les demies à Londres après avoir battu Nadal et Medvedev. Il a également battu Federer à Shanghai.

La nouvelle génération féminine est de son côté en place : certes Serena Williams (38 ans) reste la joueuse à battre lorsqu’elle est inscrite à un tournoi… mais il lui arrive de perdre. Comme en finale de Wimbledon puis de l’US Open où elle visait, respectivement face à Simona Halep (28 ans et 4e mondiale) et Bianca Andreescu (19 ans et 5e), le record de titres en tournois majeurs (24). L’Américaine a terminé l’année au 10e rang mondial. Le trône de la WTA a globalement été partagé entre Naomi Osaka et Barty. La Japonaise s’y est installée le 28 janvier et l’a cédé à l’Australienne le 24 juin, avec un petit intérim de 4 semaines en août-septembre. Est-ce le nouveau duel amené à durer dans le tennis féminin ?

Igor GEDILAGHINE/AFP

Après des provocations en 2019, la génération Y de Daniil Medvedev, Stefanos Tsitsipas et Alexander Zverev va-t-elle enfin aller jusqu’au conflit avec ses aînés Rafael Nadal, Novak Djokovic et Roger Federer qui ont une nouvelle fois dominé la saison de tennis ? Chez les dames, la saison a été marquée par l’éclosion de l’Australienne Ashleigh Barty qui a terminé l’année n° 1...

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