Des centaines de personnes ont manifesté mercredi dans les rues de Tripoli, afin de rejeter le confessionnalisme, à la base du système politique libanais. Lors de la procession, qui est partie de la place el-Nour, cœur de la contestation dans la grande ville du Liban-Nord, les manifestants brandissaient des pancartes appelant à la mise en échec du plan de "sédition" et l'abolition du "confessionnalisme politique".
Le système libanais est un mélange complexe de partage du pouvoir basé sur des quotas communautaires et sur une tradition de "démocratie consensuelle". Depuis l'indépendance en 1943, il garantit un équilibre délicat entre les 18 confessions chrétiennes et musulmanes du pays. L'abolition de ce système fait partie des nombreuses revendications de la révolte populaire lancée le 17 octobre au Liban, qui réclame en outre la chute de toute la classe dirigeante, accusée de corruption et d'incompétence.
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