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Liban

Visite de Bassil en Syrie : « C’est son affaire, l’important est le résultat », réagit Hariri

Le Premier ministre Saad Hariri a estimé hier que si le chef du Courant patriotique libre et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, voulait se rendre à Damas, c’était « son affaire » et que ce qui importait était « le résultat », mais qu’il ne fallait pas que le régime syrien utilise cette visite pour justifier « son retour au Liban ».

Lors d’un discours prononcé devant ses partisans dimanche soir à l’occasion de la commémoration du 13 octobre 1990, date de l’éviction de Michel Aoun du palais de Baabda, M. Bassil a déclaré qu’il allait se rendre en Syrie « pour que le peuple syrien retourne en Syrie comme son armée y est revenue ».

« Juste pour rappel... c’est le sang de Rafic Hariri qui a renvoyé l’armée syrienne en Syrie », a tenu à rappeler un communiqué publié par le bureau de presse de M. Hariri, en référence au retrait des troupes syriennes du Liban, quelques semaines après l’assassinat de l’ex-Premier ministre libanais et père de l’actuel chef du gouvernement, le 14 février 2005. « Si le chef du CPL veut se rendre en Syrie pour discuter du retour des déplacés syriens, c’est son affaire... c’est le résultat qui importe. Mais le régime syrien ne devra pas se servir de cette visite comme prétexte pour revenir au Liban, car nous n’avons pas confiance dans les intentions du régime sur le retour des déplacés... Si ce retour venait à s’accomplir, alors nous serons les premiers à le saluer », poursuit ce texte.

« Le pays n’a pas besoin de nouvelles polémiques. Aujourd’hui, ma préoccupation politique est de savoir comment mettre fin à la crise économique. Si cela n’arrive pas, la table se renversera d’elle-même sur la tête de tout le monde », conclut ce texte.

Le Premier ministre Saad Hariri a estimé hier que si le chef du Courant patriotique libre et ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, voulait se rendre à Damas, c’était « son affaire » et que ce qui importait était « le résultat », mais qu’il ne fallait pas que le régime syrien utilise cette visite pour justifier « son retour au Liban ».Lors...

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