Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - États-Unis

Le bras de fer s’intensifie entre Trump et les démocrates

Le président américain Donald Trump jeudi dans le Minnesota. Leah Millis/Reuters

« Je suis gonflé à bloc » : acculé, sous menace d’une procédure de destitution, Donald Trump est reparti en campagne plus offensif que jamais, invectives et attaques personnelles à l’appui. Le président américain a donné le ton à Minneapolis jeudi : les 13 mois à venir jusqu’à l’élection présidentielle seront tendus.

À chaque meeting « Make America Great Again », la foule semble désormais guetter s’il ira plus loin dans la provocation, s’il osera plus que la fois précédente. Donald Trump le sait, s’en amuse et repousse chaque fois les limites. Devant quelque 20 000 personnes rassemblées dans le Target Center de Minneapolis, il s’est, à coups de phrases-chocs, posé en victime d’un complot ourdi de longue date. « Depuis le premier jour, le pitoyable marigot de Washington essaye d’annuler les résultats d’une magnifique élection démocratique ! » « Ils veulent effacer votre vote comme s’il n’avait jamais existé ! »

Mauvaise nouvelle toutefois pour le président américain : une cour d’appel a confirmé hier que le Congrès américain pouvait exiger des documents sur ses finances. Cette décision peut toujours faire l’objet de recours et pourrait être contestée devant la Cour suprême des États-Unis. Elle s’inscrit dans une procédure lancée avant l’ouverture de l’enquête parlementaire en vue de la destitution du président qui ébranle la Maison-Blanche. Elle porte sur les affaires de Donald Trump avant et après son élection, de 2011 à 2018. Les démocrates soupçonnent notamment l’ancien magnat de l’immobilier d’avoir gonflé la valeur de ses avoirs pour obtenir des prêts, mais aussi de dissimuler de potentiels conflits d’intérêts. Pour en savoir plus, une commission de la Chambre des représentants avait ordonné en avril à l’ancienne entreprise comptable de Donald Trump, le cabinet Mazars, de lui transmettre toute une série de documents financiers, notamment des comptes-rendus d’audit ou des bilans annuels d’activité.

La Maison-Blanche, qui dénonce un « harcèlement », avait saisi la justice pour bloquer cette injonction, comme elle l’a fait face à d’autres requêtes comparables. Dans son argumentaire, elle avait plaidé que le Congrès n’avait pas besoin de ces informations pour assurer son rôle de législateur. En mai, un juge de Washington avait rejeté cette lecture et estimé que ces documents pouvaient entrer dans le cadre d’une « enquête fondée ». « Nous confirmons cette décision. Contrairement aux arguments du président, la commission est compétente en vertu des règles de la Chambre mais aussi de la Constitution pour émettre ces injonctions et Mazars doit s’y plier », selon la décision de la cour d’appel, prise à une majorité de deux juges sur trois.

Source : AFP

« Je suis gonflé à bloc » : acculé, sous menace d’une procédure de destitution, Donald Trump est reparti en campagne plus offensif que jamais, invectives et attaques personnelles à l’appui. Le président américain a donné le ton à Minneapolis jeudi : les 13 mois à venir jusqu’à l’élection présidentielle seront tendus.À chaque meeting...

commentaires (1)

Look for what usa is busy ..... shame on you .

FRIK-A-FRAK

14 h 06, le 12 octobre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Look for what usa is busy ..... shame on you .

    FRIK-A-FRAK

    14 h 06, le 12 octobre 2019

Retour en haut