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Dernières Infos - Liban

Les manifestations de dimanche, "un message à toutes les parties concernées", affirme le Courant du Futur

Le groupe parlementaire du Courant du Futur, réuni le 1er octobre 2019. Photo ANI

Le groupe parlementaire du Courant du Futur, affilié au Premier ministre Saad Hariri, a estimé mardi que les manifestations qui ont eu lieu dimanche pour protester contre les difficultés économiques sont "une manière spontanée et honnête d'exprimer une inquiétude", alors que les milieux proches de la présidence de la République les avaient qualifié de "campagne orchestrée" contre le régime.

"Les mouvements populaires qui se sont déroulés dans la capitale Beyrouth ainsi que d'autres régions sont une manière spontanée et honnête d'exprimer une inquiétude quant à la situation économique et sociale (...)", a estimé le groupe parlementaire à l'issue de sa réunion hebdomadaire.

Les députés du Courant du Futur ont estimé que "le recours à la rue est un message adressé à toutes les parties concernées par la mise en place de solutions et l'arrêt de l'effondrement". Ils ont également affirmé que "ceux qui tentent d'amadouer la rue et l'opinion publique en affirmant être à leurs côtés ne peuvent pas se dérober à leurs responsabilités (...)".

Le groupe a ensuite critiqué "ceux qui cherchent à faire croire que les raisons profondes de la crise actuelle remontent au début des années 1990 (...) afin de cibler l'héritage du Premier ministre Rafic Hariri", en allusion au Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président de la République Michel Aoun, qui répète que la crise actuelle est le résultat de facteurs accumulés durant les dernières décennies.

Dimanche, des centaines de Libanais, excédés par les difficultés économiques et l’inanité des politiques gouvernementales, avaient manifesté sur l'ensemble du territoire. La plupart des manifestants exprimaient des revendications à caractère social, mais certains n'ont pas hésité à réclamer "la chute du régime". Le mouvement de contestation avait été marqué par une série de débordements. Les milieux proche du président de la République affirment que ces manifestations sont le résultat d'une campagne orchestrée visant à mettre en échec le mandat du chef de l’État. Hier, le bureau de presse du palais de Baabda a rappelé certains articles du Code pénal portant sur "les atteintes à la réputation financière de l’État".

Le groupe parlementaire du Courant du Futur, affilié au Premier ministre Saad Hariri, a estimé mardi que les manifestations qui ont eu lieu dimanche pour protester contre les difficultés économiques sont "une manière spontanée et honnête d'exprimer une inquiétude", alors que les milieux proches de la présidence de la République les avaient qualifié de "campagne orchestrée" contre le...