Rechercher
Rechercher

Dernières Infos - Liban

Crise économique et financière : le bloc aouniste rappelle que le gouvernement doit assumer ses responsabilités

Le député Ibrahim Kanaan, membre du groupe parlementaire du Liban fort. Photo d'archives ANI

Le groupe parlementaire du Liban fort, affilié au Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président de la République Michel Aoun et dirigé par le chef de la diplomatie Gebran Bassil, a rappelé mardi que la mise en œuvre des solutions pour résoudre la crise économique et financière du pays incombe au gouvernement et aux ministères concernés.

"Le président de la République est responsable de l'initiative qui vise à résoudre les problèmes et les crises, et nous ne pensons pas qu'il y ait un président qui ait autant fait d'efforts que le président Aoun. Mais la mise en œuvre (des solutions) incombe au gouvernement réuni et aux ministères concernés", a affirmé le député Ibrahim Kanaan, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc.

"Nous sommes préoccupés par le sauvetage économique et financier de cette situation qui résulte d'accumulations au fil des décennies durant lesquelles nous ne faisions pas partie du pouvoir. Nous allons assumer nos responsabilités et nous ne nous laisserons pas entraîner vers les polémiques. Nous appelons à prendre les responsabilités en matière d'application des réformes. L'approche doit être consciencieuse car le pays est cher aux yeux de tous", a ajouté M. Kanaan.

Il a par ailleurs affirmé que "74 associations qui n'effectuent aucun travail fonctionnent toujours", se demandant pourquoi cela était encore le cas. Concernant la production du courant électrique, Ibrahim Kanaan a affirmé que les appels d'offre pour transformer les usines à fioul en usines à gaz "sont prêts depuis huit mois". "Il faut appliquer cela rapidement afin de baisser le déficit de production de courant".

Le député aouniste a enfin affirmé que les décisions prises lors de la conférence de soutien au Liban (CEDRE), qui s'est tenue en France l'année dernière, "sont prêtes". "Quid des mécanismes d'applications et l'identification des projets prioritaires ?" s'est interrogé le député.

Dimanche, des centaines de Libanais, excédés par les difficultés économiques et l’inanité des politiques gouvernementales, avaient manifesté sur l'ensemble du territoire. La plupart des manifestants exprimaient des revendications à caractère social, mais certains n'ont pas hésité à réclamer "la chute du régime". Le mouvement de contestation avait été marqué par une série de débordements. Les milieux proche du président de la République, Michel Aoun, affirment que ces manifestations sont le résultat d'une campagne orchestrée visant à mettre en échec le mandat du chef de l’État. Hier, le bureau de presse du palais de Baabda a rappelé certains articles du Code pénal portant sur "les atteintes à la réputation financière de l’État".

Le groupe parlementaire du Liban fort, affilié au Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président de la République Michel Aoun et dirigé par le chef de la diplomatie Gebran Bassil, a rappelé mardi que la mise en œuvre des solutions pour résoudre la crise économique et financière du pays incombe au gouvernement et aux ministères concernés."Le président de la République est...