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Auto - Salon de Francfort

L’automobile allemande fait sa mue électrique

La nouvelle berline 100 % électrique ID.3 de Volkswagen est la star du Salon automobile de Francfort. Silas Stein/DPA/AFP

La 68e édition du Salon automobile de Francfort, qui a ouvert ses portes jeudi et les refermera le dimanche 22 septembre, offre une tribune à une industrie allemande en difficulté qui cherche son renouveau dans l’électrique.

Entre les halles gigantesques du parc des expositions de la capitale financière allemande, impossible de rater les voitures électriques qui circulent en silence. Des berlines Hyundai Ionic côtoient de gros SUV I-Pace de Jaguar. Opel exhibe sa nouvelle e-Corsa, une citadine « zéro émission », et Porsche sa nouvelle Taycan, une sportive électrique présentée comme une arme anti-Tesla et qui promet le 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes. Dévoilée en avant-première lundi soir, la nouvelle berline 100 % électrique ID.3 de Volkswagen est, elle, la star du Salon. Pour Volkswagen, la ID.3 représente l’espoir d’enfin tourner la page du dieselgate. Mais ce pari industriel est risqué si la demande n’est pas au rendez-vous : le nouveau modèle ID.3 « doit être un succès, c’est vital », estime Stefan Bratzel, directeur du Center of Automotive Management.

Favorisé par les pouvoirs publics en Chine et en Europe, le marché des véhicules purement électriques double chaque année dans le monde, mais reste marginal et largement dominé par Tesla. Sur ce créneau d’avenir, les Allemands sont à la traîne : BMW n’a pas eu le succès espéré avec sa citadine i3 et ne compte aucune grande berline équivalente à Tesla dans son catalogue. Mercedes et Audi viennent tout juste de se lancer. Toutefois, les groupes allemands peuvent « encore gagner la course vers l’électrique », a estimé l’agence de notation S&P dans une étude parue lundi.

Le Salon est l’occasion pour les curieux de s’arrêter aussi devant quelques modèles extravagants, comme la Sian de Lamborghini, vendue à plus de 2 millions d’euros. Le constructeur de luxe n’échappe toutefois pas non plus à la tendance électrique : cette « supercar » produite à 63 exemplaires est la première hybride de la marque. « Le moteur thermique fait partie de notre ADN (...), mais je pense que l’hybride est le bon choix pour le futur », a déclaré le directeur de Lamborghini, Stefano Domenicali.

Mais le Salon, ancien rendez-vous incontournable auquel des centaines de milliers de visiteurs sont attendus, est en crise : les géants Toyota, Nissan, General Motors, Fiat-Chrysler, Renault, Peugeot et Citroën ne sont pas présents. Absents également, le constructeur de voitures électriques Tesla ainsi que de grands noms du luxe comme Bentley, Ferrari, Maserati ou encore Rolls-Royce... « Il n’y a jamais eu autant d’annulations. Ce n’est plus une exposition internationale, mais un Salon national », regrette Ferdinand Dudenhöffer, directeur du Center Automotive Research (CAR), basé en Allemagne.

Source : AFP

La 68e édition du Salon automobile de Francfort, qui a ouvert ses portes jeudi et les refermera le dimanche 22 septembre, offre une tribune à une industrie allemande en difficulté qui cherche son renouveau dans l’électrique.Entre les halles gigantesques du parc des expositions de la capitale financière allemande, impossible de rater les voitures électriques qui circulent en silence. Des...

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