La situation économique difficile ne peut être traitée avec des calmants, selon le bloc du Futur

Le bloc parlementaire du Futur a affirmé mardi soir que "la situation économique difficile (du pays) ne peut être traitée avec des calmants", appelant à ce que les mesures choisies à l'issue de la réunion élargie de dialogue consacrée à la crise économique et financière du Liban, qui s'est tenue lieu lundi à Baabda, soient mises en œuvre rapidement. 

"Les mesures prévues devraient s'accompagner d'initiatives indispensables pour relancer l'économie, attirer les flux de capitaux et d'investissements et compenser les risques de déflation", peut-on dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du Futur, à la Maison du Centre. 

Le bloc a aussi affirmé que "nous ne pouvons plus, après ce que nous voyons aujourd'hui, tarder ou hésiter" à mettre en œuvre les réformes. "Il nous reste six mois pour lancer les réformes et mettre le programme d’investissement de la conférence CEDRE sur la bonne voie, peut-on lire. La situation difficile ne peut être traitée avec des calmants ou des discours populistes, mais avec des mesures et des initiatives responsables".

D'autre part, le bloc a "réitéré sa condamnation des attaques israéliennes et des violations de la souveraineté libanaise". Il a dans le même temps souligné que les "Libanais sont chargés de défendre leurs terres et leur souveraineté sous l’égide de l'État et de ses institutions légitimes".

Dimanche, le Hezbollah a annoncé avoir détruit un véhicule militaire près d'une caserne israélienne se trouvant dans la région frontalière, en riposte aux bombardements d'une position en Syrie qui avait fait deux morts parmi les combattants du parti. L'armée israélienne a répliqué en lançant des dizaines de grenades incendiaires et de missiles sur "la source des tirs" du Hezbollah, provoquant uniquement des incendies dans des secteurs boisés.