Le Premier ministre libanais Saad Hariri a eu un entretien téléphonique vendredi avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au cours duquel le chef du gouvernement a fait assumer à Israël "l'entière responsabilité" des attaques de drones israéliens sur "une zone résidentielle" de la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, le week-end dernier.
M. Hariri a affirmé que ces attaques "menacent la stabilité et le calme qui règnent à la frontière internationale depuis 13 ans", soulignant que "toute escalade de la part d'Israël est susceptible d'entraîner la région dans un conflit aux répercussions incalculables, d'où l'importance d'augmenter les pressions internationales sur Israël".
Cet entretien intervient quelques heures après le renouvellement pour un an, par le Conseil de sécurité de l'ONU, du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), malgré des pressions américaines pour en réduire les effectifs, mettant en garde contre la résurgence d'un conflit entre le Liban et Israël.
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