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Liban - Législatives

Déjà deux candidats pour la partielle de Tyr, et d’autres se préparent

À trois semaines de l’élection partielle de Tyr, prévue le 15 septembre, pour remplacer le député démissionnaire Nawaf Moussaoui, l’effervescence commence à gagner les électeurs. Certes, en principe, il n’y a pas de grand suspense, depuis que le Hezbollah a désigné son candidat, cheikh Hassan Ezzeddine. Ce responsable des relations arabes et africaines au sein de la formation a, en outre, obtenu l’aval du mouvement Amal. Mais en même temps, la grogne populaire en raison de la crise économique donne à cette élection une portée particulière et devrait permettre aux électeurs d’exprimer, dans une certaine mesure, leur mécontentement.

Il faut préciser que la circonscription de Tyr compte 196 000 électeurs inscrits sur les listes, dont la grande majorité est chiite. En 2018, 91 000 électeurs se sont rendus aux urnes et la liste Hezbollah-Amal avait obtenu près de 86 000 voix préférentielles, ne laissant aux listes rivales que près de 3 600 voix. Ce qui laisse supposer que la victoire est pratiquement assurée pour le candidat du Hezbollah, qui a lancé hier sa campagne électorale.

Mais l’élément de surprise dans cette élection est la candidature de l’avocate Bouchra el-Khalil, une figure populaire et appréciée à Tyr pour ses prises de position considérées comme audacieuses qui dénoncent la corruption tout en s’alignant régionalement sur les options du Hezbollah. D’ailleurs, Bouchra el-Khalil a bien précisé que sa candidature n’est pas dirigée contre le tandem chiite (Amal et le Hezbollah). Elle estime néanmoins avoir sa chance car, dit-elle, elle défend le peuple et connaît parfaitement ses problèmes. Dans une déclaration faite hier, Bouchra el-Khalil a affirmé croire en la victoire, ayant depuis longtemps consacré sa carrière à l’aide aux plus démunis et à la défense de ceux qui sont victimes d’injustices.

La candidature de Bouchra el-Khalil devrait encourager le PCL et la société civile à présenter à leur tour des candidats pour cette partielle. Le Parti communiste libanais a précisé qu’il annoncera l’identité de son candidat la semaine prochaine, tout en déclarant qu’il ne s’agit pas à ce stade de briguer la victoire, mais simplement de poser les jalons pour les élections de 2022.

À trois semaines de l’élection partielle de Tyr, prévue le 15 septembre, pour remplacer le député démissionnaire Nawaf Moussaoui, l’effervescence commence à gagner les électeurs. Certes, en principe, il n’y a pas de grand suspense, depuis que le Hezbollah a désigné son candidat, cheikh Hassan Ezzeddine. Ce responsable des relations arabes et africaines au sein de la...

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