Rechercher
Rechercher

Auto - Essai

Ferrari Portofino, une « bête » puissante riche en belles attentions

Piloter une voiture rouge estampillée du cheval cabré : c’était mardi dernier, à Faraya. Un rêve d’enfant qui s’est concrétisé.

La Ferrari Portofino est un coupé-cabriolet époustouflant de beauté et de puissance. Ses performances sont littéralement décapantes : 320 km/h de vitesse de pointe et le 0 à 100 km/h abattu en 3,5 secondes. Photo Joe Mezher

La date : mardi 20 août 2019. Le lieu : Faraya/Ouyoun el-Simane. L’événement : un essai auto… de la Ferrari Portofino !

Quand, quelques jours plus tôt, nous avions été contactés depuis Dubaï par le représentant de Ferrari au Moyen-Orient pour effectuer ce « test drive », nous avons mis du temps à réaliser ce qui nous arrivait. Car, il s’agissait bien là d’un rêve d’enfant qui devait se concrétiser : piloter une voiture rouge estampillée du cheval cabré. Mardi dernier, donc, ce rêve est devenu réalité !

Portofino, un nom qui a toujours évoqué les vacances en Italie, le soleil et la mer, comme le chantait si bien Dalida. Et, aujourd’hui, c’est un monstre sacré du bitume qui n’est pas décapotable pour rien. Conduire les cheveux au vent, c’est le « must » de toutes vacances.

Mais arrêtons l’envolée lyrique et revenons sur terre. Au volant de la Ferrari Portofino. En vous introduisant dans la « bête », vous ne vous installez pas dans le siège, votre corps y est littéralement moulé. Le siège est, en effet, de type baquet de course et votre position assise au ras du sol.

Le volant est à réglage électrique, tout comme les sièges, et vous permet de choisir la position de conduite la plus adaptée. Petite attention de la part du constructeur italien, quand vous ouvrez la portière de l’intérieur, le volant se soulève automatiquement pour libérer vos jambes et vous permettre de sortir du véhicule aisément. En outre, toutes les commandes nécessaires à la conduite de la voiture se trouvent sur le volant : bouton Start/Stop, « switch » pour choisir un des trois modes de conduite (confort, sport et systèmes d’assistance électronique désenclenchés), palettes de changement des vitesses (boîte séquentielle à sept rapports automatique et manuelle), etc.

Autre équipement, insolite celui-ci, le cadran digital « touch screen » inséré dans le tableau face au passager. Ce cadran permet à celui-ci de voir l’instrumentation du véhicule comme si lui-même conduisait et, donc, de suivre en temps réel les actions du conducteur. Encore une petite attention pour vous faire profiter au maximum de « l’expérience » Ferrari. Le bolide fourmille de nouveautés technologiques embarquées, qui ne demandent qu’à être découvertes, avec le temps.



(Lire aussi : Infiniti Q60, le sport à l’état brut)



La puissance brute d’une monture sauvage
Nous avions une quinzaine de minutes pour dompter l’étalon noir et son troupeau de… 600 chevaux ! Qu’à cela ne tienne. Dans une Ferrari, peu importe les technologies, c’est la puissance brute et la vitesse de pointe qui comptent. Nous nous sommes donc concentrés sur la conduite pure.

Et là, le plaisir était au rendez-vous. Un plaisir qui dure bien après avoir refermé la portière.

Au démarrage et dans les reprises, la force G vous plaque sur le dossier du siège. À chaque changement de vitesse, le « cut off » se fait ressentir et, surtout, entendre. Feulement symphonique du moteur V8 de 3.9 litres biturbo. Une bien belle musique.

Nous avons essayé la voiture dans ses trois modes de conduite : confort, sport et sans assistance électronique. C’est ce dernier mode, comme dans une voiture « à l’ancienne », que nous avons le plus apprécié. Car sans assistance, la voiture se transforme en véritable monture sauvage et il faut faire montre de grande dextérité pour la maîtriser.

Dans les virages, le véhicule à propulsion (roues arrière motrices) requiert une bonne dose de contrôle et il faut vite contrebraquer pour maintenir la trajectoire. Ce qui n’est pas le cas en mode assistance électronique (confort et sport). Le système antidérapage est extrêmement efficace, la Ferrari Portofino restant stable quoi qu’il advienne. Toutefois, à très grande vitesse (100 km/h et plus), attention à la perte d’adhérence en cas d’imperfections de l’asphalte.

Étant donné que l’essai s’est effectué sur route, non sur un circuit, nous n’avons pas eu le loisir de pousser la voiture dans ses retranchements. Au volant de la « bête », la circulation est vite contrariante, voire frustrante.

Il y a toutefois, malgré tout, matière à s’amuser à son bord.

Les chemins sinueux de montagne et certaines lignes droites (pas suffisamment longues à notre goût pour atteindre une grande vitesse – 140 km/h maximum) nous ont offert l’opportunité d’entrevoir le potentiel de la Ferrari Portofino, et il est époustouflant. Décapant même ! Les 600 chevaux répondent présents en toute circonstance (le 0 à 100 km/h abattu en 3,5 secondes), aussi bien que la direction (électrique) extrêmement directe et précise – elle vous permet de toujours placer la voiture sur la bonne trajectoire sans en dévier.

Au volant d’une Ferrari Portofino, il faut se montrer ferme et bien tenir l’engin. Dans les virages, surtout ne pas donner de légers à-coups même pour corriger la trajectoire – erreur que nous avons commise. Il est indispensable de tenir le volant fermement et de virer progressivement, la direction électrique est très sensible et les à-coups peuvent lui faire perdre son « intelligence » orbitale.

Quant au freinage, il est surpuissant : de la vitesse de 100 km/h à l’immobilisation totale, la voiture ne met que 34 mètres. Du jamais-vu à ce niveau de puissance et de performances !

Côté confort, enfin, la Ferrari Portofino est irréprochable en dépit d’être une voiture de très grand sport. Elle a été conçue pour un usage quotidien et aisé. Divertissement et plaisir sont garantis...


Fiche technique
Énergie : essence

Moteur : V8 à 90° biturbo, 32 soupapes et injection directe

Position du moteur : centrale avant

Cylindrée : 3 855 cc (3.9 litres)

Puissance maximale : 600 ch (441 kW) à 7 500 tr/min

Couple maximal : 760 Nm de 3 000 à 5 250 tr/min

Transmission : propulsion

Boîte de vitesses : séquentielle à double embrayage et 7 rapports

Vitesse maximale : 320 km/h

Accélération : 0 à 100 km/h en 3,5 secondes

Freins : disques ventilés

Longueur : 4 586 mm

Largeur : 1 938 mm

Hauteur : 1 318 mm



Lire aussi
Ferrari adopte les technologies propres

La Cadillac XT4, un rêve américain...

Infiniti QX50 : « Retour vers le futur »

Infiniti QX30, le grand requin blanc...


La date : mardi 20 août 2019. Le lieu : Faraya/Ouyoun el-Simane. L’événement : un essai auto… de la Ferrari Portofino !Quand, quelques jours plus tôt, nous avions été contactés depuis Dubaï par le représentant de Ferrari au Moyen-Orient pour effectuer ce « test drive », nous avons mis du temps à réaliser ce qui nous arrivait. Car, il s’agissait bien là...

commentaires (1)

Monstrueusement bien présenté, bel article. Symboliquement je le dedicasse à un ami, fou des Porches... Dominique Rousseau. Conduis cette fabuleuse Porche Portofino avec modération... Cher Dominique et bonnes vacances lol.

Sarkis Serge Tateossian

08 h 21, le 25 août 2019

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Monstrueusement bien présenté, bel article. Symboliquement je le dedicasse à un ami, fou des Porches... Dominique Rousseau. Conduis cette fabuleuse Porche Portofino avec modération... Cher Dominique et bonnes vacances lol.

    Sarkis Serge Tateossian

    08 h 21, le 25 août 2019

Retour en haut