Le bloc parlementaire du Hezbollah a annoncé qu'il proposera, avec d'autres blocs, la création d'une commission d'enquête parlementaire "sur la corruption et le gaspillage dans le secteur des Télécoms", tandis que l'achat par l'opérateur mobile libanais Touch, pour la somme de 75 millions de dollars, de l'immeuble accueillant son nouveau siège, a récemment fait polémique.
"La corruption et le gaspillage dans le secteur des Télécoms a causé de grandes pertes d'argent public. Il faut cesser les mesures irresponsables qui causent ce gaspillage", a déclaré le député Ihab Hamadé à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du parti chiite.
Pour rappel, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, (mouvement Amal), avait affirmé ne pas avoir donné son accord à l'achat du siège de Touch. Le président de la commission parlementaire de l’Information et des Télécoms, Hussein Hajj Hassan (Hezbollah), et le député de la Békaa, Jamil Sayyed, avaient même dénoncé une opération à la fois injustifiée, coûteuse et opaque. Le ministre des Télécoms, Mohammad Choucair (courant du Futur), a livré sa version de l’affaire.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Journée de commémoration ce 26 avril à Tripoli : les Mamelouks à l’honneur