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Économie - Coopération

L’Égypte se dit « prête » à aider le Liban dans les secteurs de l’énergie et de l’électricité

L’ambassadeur d’Égypte au Liban, Nazih Naggari (deuxième en partant de la droite), s’est exprimé lors d’une réception organisée à son domicile à l’occasion de la fête nationale égyptienne. Photo ANI

L’ambassadeur d’Égypte au Liban, Nazih Naggari, a déclaré mardi soir que son pays était « prêt » à répondre aux « besoins » du Liban dans les secteurs de l’énergie et de l’électricité. Le diplomate s’est exprimé lors d’une réception organisée à son domicile à Beyrouth en présence de représentants de plusieurs hauts responsables libanais, à l’occasion de la fête nationale égyptienne célébrant la révolution du 23 juillet 1952.

Cité par l’Agence nationale d’information, M. Naggari a ajouté que « le comité libano-égyptien » avait déjà enregistré des progrès importants en matière de coopération dans « de multiples domaines » dont l’énergie, qui a fait l’objet d’échanges « intenses » entre les ministères concernés des deux pays. Ces propos font écho à ceux de la ministre libanaise de l’Énergie et de l’Eau, Nada Boustani, qui a confirmé mardi lors d’un atelier consacré au secteur des hydrocarbures offshore l’existence de pourparlers entre les deux pays dans ce domaine. Elle ne s’était en revanche pas exprimée sur les opportunités de coopération entre les deux pays dans le secteur de l’électricité.

Prêt du FMI

Le comité libano-égyptien – aussi appelé haut comité conjoint – rassemble de hauts responsables des deux pays. Ses travaux ont repris en 2017 après avoir été interrompus en 2011, notamment en raison des événements qui ont abouti en Égypte à la démission du président Hosni Moubarak. En mai dernier, les travaux de ce comité ont débouché sur la signature de plusieurs protocoles d’accord visant à renforcer les relations entre les deux pays en matière d’investissement et de commerce.

En ce qui concerne les hydrocarbures offshore, les deux pays s’affairent chacun de leur côté pour explorer et exploiter les réserves – supposées pour le Liban, avant le premier forage prévu d’ici à la fin de l’année – d’hydrocarbures offshore situés dans leurs zones économiques exclusives respectives. L’Égypte est de son côté l’un des partenaires, avec Chypre, la Grèce et Israël – que le Liban ne reconnaît pas –, du projet de gazoduc EastMed, qui doit relier l’État hébreu à l’Europe, une association qui complique les perspectives de coopération entre Le Caire et Beyrouth.

Enfin, dans le domaine de l’électricité, le Liban se prépare à mettre en œuvre son plan de réforme du secteur, un des engagements majeurs pris par ses dirigeants lors de la Conférence de Paris d’avril 2018 (la CEDRE) et qui prévoit la construction de nouvelles centrales, pour augmenter les capacités de production du fournisseur d’État, Électricité du Liban. L’Égypte a, de son côté, déjà entamé un chantier similaire dans le cadre d’un programme de réformes économiques imposées par le Fonds monétaire international (FMI) en contrepartie d’un prêt de 12 milliards de dollars dont trois tranches ont déjà été décaissées, pour un total d’environ 6 milliards de dollars. Le pays a déjà inauguré plusieurs nouvelles centrales et a signé en juin dernier un accord avec Chypre et la Grèce pour tendre des câbles sous-marins et pouvoir ainsi exporter une partie de son électricité.

P.H.B.

L’ambassadeur d’Égypte au Liban, Nazih Naggari, a déclaré mardi soir que son pays était « prêt » à répondre aux « besoins » du Liban dans les secteurs de l’énergie et de l’électricité. Le diplomate s’est exprimé lors d’une réception organisée à son domicile à Beyrouth en présence de représentants de plusieurs hauts responsables libanais, à...

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