Le concert inaugural du Festival de Beiteddine hier soir a été marqué par le retour du compositeur franco-libanais Gabriel Yared qui a réinterprété avec Yasmina Joumblatt des chansons du répertoire d’Asmahan – arrière-grand-mère de la chanteuse et parolière – mais en composa également d’autres pour l’occasion. Accompagné de l’Orchestre philarmonique libanais, de six solistes et quatre choristes, dirigés par le chef d’orchestre belge Dirk Brossé, le compositeur franco-libanais a porté avec générosité un programme musical éclectique aux confins de l’expérimentation, offrant un écrin-valeur à Yasmina Joumblatt, dont la belle présence scénique éclipse quelquefois le timbre qui se cherche encore, dirait-on.
Yared a par ailleurs fait découvrir au public de Beiteddine un jeune pianiste de quinze ans, Nicolas Salloum, d’origine libanaise. Un concert où Orient et Occident (notamment les compositions filmiques de Yared) passé et présent – jazz, tarab et tango – se sont retrouvés grâce à la magie de la musique. Et à la grandeur d’un artiste aux cheveux grisonnants...
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commentaires (2)
Étonnant de voir un compositeur de cette envergure s'allier avec quelqu'un qui "cherche sa voi(x)e"... et surtout décevant. Beaucoup de personnes se sont levées, et ont tout simplement quitté les lieux, mais ça , personne ne vous le dira, car il faut faire bonne figure en parlant du festival !
lila
11 h 47, le 19 juillet 2019