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Culture - Festivals

Gabriel Yared donne le « la » à Beiteddine

Press photo agency

Le concert inaugural du Festival de Beiteddine hier soir a été marqué par le retour du compositeur franco-libanais Gabriel Yared qui a réinterprété avec Yasmina Joumblatt des chansons du répertoire d’Asmahan – arrière-grand-mère de la chanteuse et parolière – mais en composa également d’autres pour l’occasion. Accompagné de l’Orchestre philarmonique libanais, de six solistes et quatre choristes, dirigés par le chef d’orchestre belge Dirk Brossé, le compositeur franco-libanais a porté avec générosité un programme musical éclectique aux confins de l’expérimentation, offrant un écrin-valeur à Yasmina Joumblatt, dont la belle présence scénique éclipse quelquefois le timbre qui se cherche encore, dirait-on.

Yared a par ailleurs fait découvrir au public de Beiteddine un jeune pianiste de quinze ans, Nicolas Salloum, d’origine libanaise. Un concert où Orient et Occident (notamment les compositions filmiques de Yared) passé et présent – jazz, tarab et tango – se sont retrouvés grâce à la magie de la musique. Et à la grandeur d’un artiste aux cheveux grisonnants...


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commentaires (2)

Étonnant de voir un compositeur de cette envergure s'allier avec quelqu'un qui "cherche sa voi(x)e"... et surtout décevant. Beaucoup de personnes se sont levées, et ont tout simplement quitté les lieux, mais ça , personne ne vous le dira, car il faut faire bonne figure en parlant du festival !

lila

11 h 47, le 19 juillet 2019

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Commentaires (2)

  • Étonnant de voir un compositeur de cette envergure s'allier avec quelqu'un qui "cherche sa voi(x)e"... et surtout décevant. Beaucoup de personnes se sont levées, et ont tout simplement quitté les lieux, mais ça , personne ne vous le dira, car il faut faire bonne figure en parlant du festival !

    lila

    11 h 47, le 19 juillet 2019

  • Il est surprenant de constater que beaucoup de chansons du répertoire d'Asmahan ont été purement et simplement copiées sur des créations de rumbas cubaines qui étaient à la mode en Amérique Latine à l'époque . Ya habibi ta3ala en est l'exemple le plus frappant .Gabriel Yared et Yasmina Joumblat le savaient-ils ? Cette chanson que tous les libanais et autres arabes croient être une composition originale de Asmahan et ses acolytes est la copie conforme d'une rumba cubaine composée en 1930 par le musicien Antonio Machín et intitulée "El Huerfanito , qu'on peut écouter sur Youtube: El huerfanito https://www.youtube.com/watch?v=3NLTWBXG4 Les Rahbani s'étient mis eux aussi à nous vendre de pâles imitations du répertoire occidental , chanté par Feyrouz elle-même , et qui passaient pour de l'authentique autochtone libanais ! Hélas ! Nos grands artistes font toujours du pastiche ! Où est donc notre génie créateur !

    Chucri Abboud

    11 h 28, le 19 juillet 2019

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