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Liban - Droit de garde

Nawaf Moussaoui mêlé à un échange de tirs au poste de Damour

Le député assure avoir voulu porter secours à sa fille après une querelle avec son ex-mari.


Le député du Hezbollah Nawaf Moussaoui. Photo Marwan Assaf

Le député du Hezbollah Nawaf Moussaoui a nié hier être entré de force, avec plusieurs de ses partisans, au porte de gendarmerie de Damour (Chouf) et avoir tiré sur un homme à l’intérieur du commissariat, comme cela a été rapporté par plusieurs médias libanais, affirmant avoir voulu simplement porter secours à sa fille, Ghadir, conduite sur les lieux après une querelle avec son ex-mari pour la garde de ses enfants.

Dans un procès-verbal rendu public par certains médias, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont fait état de l’arrivée sur les lieux d’hommes armés proches du député du Hezbollah qui ont tenté d’entrer de force dans le commissariat, mais en ont été empêchés par les forces de l’ordre.

Selon ce procès-verbal, la fille de M. Moussaoui, Ghadir, et son ex-mari, Hassan Mokdad, sont en dispute sur la garde de leurs enfants. Un incident les ayant opposés le long de l’autoroute menant vers Saïda (Liban-Sud) et des tirs de semonce ayant été entendus, une patrouille de la police est intervenue et les a emmenés au commissariat de Damour, où Ghadir Moussaoui a voulu porter plainte contre M. Mokdad.

Ce dernier a ensuite été, selon le rapport de police, attaqué au sein du commissariat par quatre hommes et blessé à la jambe avec un tournevis.

Sur ces entrefaites, Nawaf Moussaoui serait arrivé sur les lieux « au secours de sa fille », selon ses dires, accompagné d’une vingtaine d’hommes armés. Les policiers ont alors essayé de calmer le député du Hezbollah.

« Des inconnus ont ensuite ouvert le feu au sein du commissariat et blessé Hassan Mokdad avant de fuir », rapporte la police, qui précise que le député a alors quitté le commissariat avec sa fille.Une seconde version de l’incident voudrait que le tir ayant atteint Hassan Mokdad soit parti de l’extérieur du poste de la gendarmerie.

Informations « mensongères »

Interrogé par la chaîne locale al-Jadeed, M. Moussaoui a affirmé que les informations selon lesquelles il a lui-même tiré sur l’ex-mari de sa fille sont « mensongères ». « Mon ex-gendre a attaqué ma fille. Je suis venu la chercher au commissariat », a-t-il indiqué.

L’ancien ministre Achraf Rifi (opposant virulent au Hezbollah et à ses armes) a condamné cet incident. « Lorsqu’un député et ses gardes du corps entrent par la force des armes dans un centre appartenant aux Forces de sécurité intérieure et essaient de tuer une personne qui s’y trouve, cela ne constitue-t-il pas une atteinte au prestige de l’État et à sa sécurité ? » a-t-il twitté. Et de s’interroger : « Ne faudrait-il donc pas déférer cette affaire devant la Cour de justice ? », en référence aux incidents de Qabr Chmoun.



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commentaires (2)

WALLA LE COUP EST PARTI TOUT SEUL A PEINE SON DOIGT TOUCHA LA GACHETTE. FOI DE RESISTANCE DE 1.5 VOLTS.

LA LIBRE EXPRESSION

14 h 06, le 15 juillet 2019

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Commentaires (2)

  • WALLA LE COUP EST PARTI TOUT SEUL A PEINE SON DOIGT TOUCHA LA GACHETTE. FOI DE RESISTANCE DE 1.5 VOLTS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 06, le 15 juillet 2019

  • Que voulez vous, on peut très bien être député de la nation et n’avoir aucune notion des lois, appartenant à une clique qui a ses propres lois.

    Lecteurs OLJ 3 / BLF

    09 h 12, le 15 juillet 2019

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