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Liban

Frangié : Priorité à la « sécurité politique »

L’ancien ministre Sleiman Frangié a appelé hier à « la vigilance », estimant « possible que les choses nous échappent des mains ». Mais, a-t-il ajouté, « nous prenons le pari de la maturité des responsables, et en particulier de celle du président Michel Aoun ».

Pour M. Frangié, qui s’exprimait à l’issue de la tenue de l’assemblée des évêques maronites, à laquelle il s’est partiellement associé avec le député Farid H. el-Khazen, le chef de l’État « est capable de rassembler tout le monde ».

Mais, a ajouté M. Frangié, c’est en fait « l’État et la République forte qui sont la structure qui peut rassembler tout le monde », soulignant que « la sécurité politique est à nos yeux plus importante que la sécurité policière »

« L’État doit remplir ses devoirs, il est nécessaire de suivre cette affaire et d’éliminer les haines qui couvent dans les esprits. Nous secondons Bkerké dans ses efforts à cette fin ; elle est l’instance légitime dans ce domaine », a-t-il encore dit.

Pour M. Frangié, « après le grand divorce politique de la période 2015-2016, la situation est aujourd’hui bien meilleure et les esprits se sont calmés, en dépit des différends politiques ».

Parmi les sujets le préoccupant et qu’il a évoqués avec les évêques maronites, M. Frangié a cité « l’implantation, la présence syrienne, la marginalisation, la propriété et le droit de propriété des étrangers ». « Nous avons convenu que ces questions doivent être traitées par le dialogue et la logique, et non la provocation et le défi, car la phase qui s’annonce est une phase d’entente, que ce soit au Liban ou dans la région. » C’est pourquoi, a-t-il conclu, nous devons, en tant que chrétiens, être prêts à ces ententes qui vont se produire dans la région, pour que ne se répète pas ce qui s’est passé à Taëf.


L’ancien ministre Sleiman Frangié a appelé hier à « la vigilance », estimant « possible que les choses nous échappent des mains ». Mais, a-t-il ajouté, « nous prenons le pari de la maturité des responsables, et en particulier de celle du président Michel Aoun ».Pour M. Frangié, qui s’exprimait à l’issue de la tenue de l’assemblée des évêques...

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