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Liban

Arslane demande que l’affaire soit déférée devant la cour de justice... et engage la responsabilité de l’armée

Le député Talal Arslane exprimant sa colère, hier, lors de sa conférence de presse. Photo AFP

Le député Talal Arslane a réclamé hier que l’affaire de l’attaque contre le convoi du ministre Saleh Gharib, dimanche, soit déférée devant la cour de justice. Il l’a fait au cours d’une audience que lui a accordée le chef de l’État, précisant qu’il n’accepterait pas moins. M. Arslane s’était rendu au palais présidentiel en compagnie du ministre d’État pour les Affaires des réfugiés, Saleh Gharib.

Auparavant rouge de colère et d’indignation, le chef du Parti démocratique s’en était violemment pris au ministre de l’Éducation Akram Chehayeb, présent sur le terrain lors de l’incident, et au Parti socialiste progressiste (mais sans les nommer), appelant l’État à assumer ses responsabilités dans cette affaire.

Discorde planifiée

Dans sa conférence de presse, Talal Arslane a accusé le PSP d’avoir fomenté délibérément l’incident. « Ce qui s’est passé est le résultat d’une discorde planifiée (…), et son auteur est le député de la discorde », a-t-il ajouté, toujours en allusion à M. Chehayeb, sachant que Walid Joumblatt est en ce moment en dehors du pays.

« Cet incident ne passera pas », a repris M. Arslane, précisant que les corps des deux gardes de M. Gharib qui ont trouvé la mort dans l’incident ne seront pas enterrés tant que les auteurs des tirs n’auront pas été arrêtés.

Le chef du Parti démocratique a mis en cause dans l’incident certains officiers de l’armée, précisant qu’il avait promis au ministre de la Défense Élias Bou Saab de ne pas les nommer. Il a quand même demandé au commandant de l’armée, le général Joseph Aoun, « de ne pas croire certains rapports falsifiés qui lui parviennent », ajoutant que « l’armée ne pourra remplir sa mission au service de tous dans le maintien de la stabilité et de la paix civile, tout en tolérant en son sein l’existence de nœuds sectaires ».

M. Arslane a enfin regretté que la présence de l’armée sur le terrain fût « insuffisante », alors même qu’au vu des informations qui étaient parvenues à son camp (une vidéo contenant des incitations à la violence), et dont l’armée n’a pas pu ne pas avoir connaissance, les précautions nécessaires auraient dû être prises.


Le député Talal Arslane a réclamé hier que l’affaire de l’attaque contre le convoi du ministre Saleh Gharib, dimanche, soit déférée devant la cour de justice. Il l’a fait au cours d’une audience que lui a accordée le chef de l’État, précisant qu’il n’accepterait pas moins. M. Arslane s’était rendu au palais présidentiel en compagnie du ministre d’État pour les...

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