Facebook fera-t-il entrer les cryptomonnaies dans le quotidien de ses quelque 2,7 milliards d’usagers ? C’est en tout cas son intention avec « Libra », une monnaie virtuelle censée permettre d’acheter des biens ou d’envoyer de l’argent aussi facilement qu’un message instantané.
En s’attaquant, dix ans après le bitcoin, au sulfureux domaine des cryptomonnaies, régulièrement sous le feu des projecteurs du fait de piratages et d’accusations de blanchiment d’argent, Facebook se lance un défi de taille, tant il fait lui-même l’objet d’une grave crise de confiance après une série de scandales autour de sa gestion des données personnelles.
Libra doit offrir à partir du premier semestre 2020 un nouveau moyen de paiement en dehors des circuits bancaires traditionnels : elle se veut la pierre angulaire d’un tout nouvel écosystème financier sans la barrière des différentes devises.